La Stratégie maritime au service de la Passerelle de l’Anse-du-Port?

POLITIQUE. Nicolet espère pouvoir compter sur une aide financière provenant de la nouvelle Stratégie maritime du Parti Libéral du Québec.

Le conseil municipal a en effet adressé une demande au volet tourisme de ce nouveau programme afin de bénéficier d’un montant de 400 000 $ qui lui permettrait de financer environ le tiers du projet.

Si Nicolet obtient cette somme, les travaux pourraient débuter à la fin de 2015 pour se compléter au début de 2016. «C’est plausible, mais la décision n’est pas encore formelle. Il faudra faire une autre évaluation, parce que les coût auront sans doute augmenté», souligne le maire de Nicolet, Alain Drouin.

La Ville de Nicolet a fait cette demande après que le ministère des Affaire municipales et des Régions lui ait transmis de l’information à l’effet que le projet pouvait cadrer dans la Stratégie maritime. «Au départ, on avait compris que le volet tourisme du programme était destiné à des projets pour attitrer des bateaux de croisière, mais c’est plus large que ça», note le maire.

De coûts qui augmentent

La réfection de la grande passerelle est un projet qui est dans l’air depuis déjà 5 ans. Au départ, les estimés s’élevaient à 127 000 $, et Nicolet avait d’ailleurs reçu une somme d’un peu plus de 70 000 $ du ministère des Loisirs et du Sport. Une somme qui serait encore disponible pour financer le projet.

Les coûts ont considérablement augmenté pour se fixer à 1,1 million $, en 2013, puisque le projet n’est plus le même. «Ce n’était pas seulement esthétique, mais… ce n’était pas l’ensemble de l’œuvre qui devait être changé, admet le maire de Nicolet, Alain Drouin. Le projet comprend maintenant des pieux métalliques pour une question de durabilité. Parce que chaque année on doit mettre de l’argent dessus. On a changé des pieux en bois très souvent».

La petite passerelle n’est plus incluse dans le projet de réfection comme c’était le cas au départ. D’une longueur de 230 mètres, elle permettait aux marcheurs de s’avancer jusqu’aux rives du fleuve St-Laurent.

Elle avait été fermée, à l’été 2012, en raison de la dégradation du bois, ce qui faisait en sorte qu’elle n’était plus sécuritaire pour les marcheurs. «Elle est condamnée. Il n’y en aura plus», a confirmé Aline Blais.