La petite histoire de la presse hebdomadaire

HISTOIRE. La nouvelle adresse sera la quatrième dans laquelle logera votre hebdomadaire en un peu plus de 50 ans d’existence.

Le journal avait été lancé en 1964 dans un local situé au 78 de l’édifice Courchesne, au deuxième étage d’un édifice du centre-ville de Nicolet, qui a notamment abrité une brasserie, avant d’être démoli, en 2007.

Après sa fusion avec le journal La Boussole, le journal partagera un édifice avec le photographe Pierre Wibault, au 153 de la rue Brassard, dans un local adjacent à l’ancien bureau de poste qui est aujourd’hui devenu Le Thymbré.

En novembre 1974, dans une simple mention sur un bandeau en page frontispice, Le Courrier Sud annonce à ses lecteurs que «nos bureaux sont maintenant situés à l’ancien local de l’U.P.A.» qui était à l’origine une école de rang.

On pourrait aussi ajouter le sous-sol de l’ancienne brasserie. C’est à cet endroit, en août 1979, qu’un groupe d’ex-employés avait concocté le premier et seul numéro du Régional avant de se porter acquéreurs du Courrier Sud.

Ils vendront ensuite le journal à la division des Journaux de Trans-Canada, de Gesca, en 1984. Transcontinental l’achètera, en 2001, dans le cadre d’une transaction majeure.

C’était avant Le Courrier Sud

La petite histoire de votre hebdomadaire a débuté en décembre 1933, lorsque Camille Duguay a lancé Le Nicolétain. Ce journal, qui couvrait la ville de Nicolet et les comtés de Nicolet et de Yamaska, se voulait résolument régional.

Celui-ci sera publié deux fois par mois durant les cinq premières années avant de devenir un véritable hebdomadaire, à partir de janvier 1938, en raison du succès qu’il remporte. Cette publication sera publiée jusqu’en décembre 1958 sous cette appellation avant de devenir La Boussole, et être vendue par abonnements.

Ce journal fusionnera au Courrier Sud, en novembre 1969, après cinq ans de concurrence, dont les deux dernières étaient beaucoup plus féroces. Jusqu’en août 1971, votre hebdomadaire s’est d’ailleurs appelé Courrier Sud-Boussole.

Plusieurs publications n’auront aussi fait que passer sur la Rive-Sud.

Dans son essai «Histoire de la presse hebdomadaire du Québec – Mauricie Centre-du-Québec», l’ancien éditeur du Courrier Sud, Jean Blanchette, en a retracé plusieurs.

C’est Le Moniteur qui aurait été le tout premier journal à Nicolet et qui aurait cessé sa parution vers 1844. De janvier 1881 à juin 1884, sera publié Le Messager de Nicolet, un journal «conservateur et catholique».

Puis, d’avril 1886 à avril 1890, Le Nicolétain sera rédigé par des étudiants du Séminaire de Nicolet et de jeunes professionnels locaux.

La Gazette de Nicolet, en 1896, et Le Courrier de Nicolet, en 1906, des journaux qui défendaient des idées conservatrices, n’auront duré que quelques mois devant la présence des libéraux.

Le Progrès, un journal «sans attache politique», sera publié à partir de 1900, mais sera contraint de mettre la clé dans la porte en 1903.

D’octobre 1950 à juin 1951, le Progrès de la Rive-Sud publiera 18 numéros. Puis, Le Boulevard Marie-Victorin ne durera que quelques semaines, en août et septembre 1955.