La Fondation Cédrika voit le jour

C’est pour soutenir les familles et proches victimes d’un enlèvement d’enfant que le grand-père de la petite Cédrika met sur pied la Fondation Cédrika Provencher.

Le but de la fondation est d’intervenir rapidement lors d’un enlèvement d’enfant et d’accompagner de façon concrète les familles qui en sont touchées. La fondation définit sa mission en trois axes principaux: prévenir (sensibilisation auprès des jeunes, adolescents puis les adultes), agir et accueillir les familles pour leur offrir un peu de répit ou les orienter vers différents groupes et organismes. «Nous voulons épargner un pareil tourment à d’autres familles. Nous leur tendons la main pour les aider et les accompagner concrètement dans cette épreuve», explique Henri Provencher, grand-père de Cédrika et président de la fondation. «Nous ne sommes pas là pour remplacer la police et les enquêteurs, mais on veut que cette fondation soit un outil supplémentaire. Toutes les informations recueillies seront automatiquement transmises aux forces de l’ordre», précise-t-il toutefois.

Le conseil d’administration recrute une vaste équipe de spécialistes auxquels la Fondation Cédrika Provencher pourra faire appel en cas de besoin. Jusqu’à présent, spécialiste en informatique, policier, psychologue, intervenant et des compagnies aériennes ont montré leur intérêt à joindre la fondation. «Même s’il arrivait quelque chose demain matin, nous serions prêt à porter assistance. On voit grand pour cette fondation et on souhaite s’établir au Québec, au Canada voire même ailleurs, tracer des sillons à l’extérieur du pays. On recherche donc profileurs, psychologues, cyberspécialistes, enquêteurs, avocats, notaires, etc. On ne peut pas faire de miracle, mais on veut mettre tout notre cœur et notre énergie pour retrouver les enfants», indique M. Provencher.

Un centre de répit

«J’ai un rêve: accueillir les proches d’un enfant victime d’un enlèvement dans un centre d’accueil, un endroit paisible pour leur permettre de bénéficier de ressources nécessaires. L’idéal serait une propriété assez spacieuse située sur un terrain vaste près de Trois-Rivières. Par exemple, un ancien camp de vacances, un domaine ou une fermette. Mais on ne peut pas réaliser un tel projet sans l’aide de la population», confie-t-il, la voix secouée par l’émotion. «Toutes ces démarches pour la fondation n’enlèvent rien aux autres organismes du genre. Nous avons tous notre rôle et surtout un seul et même but commun: retrouver les enfants disparus sains et saufs.» Toutes les informations relatives à la Fondation Cédrika Provencher sont disponibles via le site officiel www.cedrika.com.