La fin pour la SAAQ à Saint-François-du-Lac

Malgré les démarches qui ont été réalisées au cours des dernières semaines pour tenter d’obtenir une extension, Desjardins a annoncé qu’elle mettra fin comme prévu aux activités du point de service de la Société de l’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) de Saint-François-du-Lac, à compter du 31 décembre.

À la suite d’une rencontre avec les représentants de la communauté qui souhaitaient le maintien du service, jeudi dernier, la Caisse avait accepté de louer un espace dans ses locaux au futur mandataire des services de la SAAQ.

Les représentants de la SAAQ ont toutefois affirmé qu’il était juridiquement impossible de transférer à un autre mandataire sans aller en appel d’offres. Or, selon eux, la décision d’aller en appel d’offres n’est pas justifiée en raison des baisses d’achalandage et de rentabilité du point de services.

Devant l’impasse, la Caisse populaire Desjardins de Nicolet, qui gère le point de service du Bas Saint-François, s’est donc rangée derrière ses arguments.

La Caisse n’a pas voulu confier la coordination à un autre organisme tout en demeurant mandataire, puisqu’elle devenait responsable de la qualité du service et imputable des résultats. «En confiant la coordination à un autre organisme, nous n’aurions pas le contrôle sur ses activités. Dans l’intérêt de l’ensemble de nos membres, c’est un risque que les dirigeants ne peuvent prendre», a expliqué la directrice générale adjointe de la Caisse, Johanne Lambert.

Rappelons que Desjardins avait annoncé la fin de son rôle de mandataire, le 18 novembre dernier, en raison des importantes exigences de coordination d’un point de services de la SAAQ. «La Caisse, qui est avant tout une institution financière et qui a comme mission première d’offrir des services financiers à ses membres, n’était plus en mesure d’assurer l’encadrement, la formation et le suivi exigés pour le maintien des activités du point de services de la SAAQ», affirme la directrice générale adjointe.

Le service centralisé

Les utilisateurs de la SAAQ devront donc se rendre soit à Nicolet, à Sorel ou à Drummondville pour leurs besoins d’immatriculation.

Lors d’une rencontre avec les représentants de la SAAQ, les différentes personnes impliquées ont pu obtenir certaines ouvertures pour leurs besoins particuliers.

Par exemple, comme il est plutôt complexe d’immatriculer des véhicules industriels, il a été convenu qu’une entreprise comme Techno Feu pourra prendre rendez-vous avec une personne compétente avant de se déplacer.

Semble-t-il que les concessionnaires de voitures usagées comme AutoAction pourront éventuellement émettre des certificats d’immatriculation comme c’est le cas chez les détaillants de véhicules neufs.