La Coop Covilac inaugure son nouveau plan d’engrais

C’est un investissement de près d’un million de dollars qui a permis la construction et l’achat d’équipements de fabrication nécessaires au nouveau centre de mélange de fertilisant de Covilac à Baie-du-Febvre.

En opération depuis le printemps dernier, la coopérative a inauguré son tout nouveau plan d’engrais d’une superficie de 10 000 pieds carrés. Celui-ci aura une capacité d’entreposage 1500 tonnes métriques et sera en mesure de fabriquer au-delà de 500 tm par jour.

Cet investissement permet à Covilac de réduire ses coûts de fabrication de fertilisants, d’accroître la qualité du produit, d’augmenter la qualité du service et de demeurer un leader en productions végétales dans la région.

Le centre est équipé d’un nouveau mélangeur de 13 tm qui permet d’accroître la rapidité d’exécution de traitement des commandes des producteurs agricoles, et d’un nouveau camion de livraison de 16 tm.

Les différents fertilisants sont aussi entreposés sur un plancher chauffant afin d’éviter que l’humidité s’infiltre. Ceci permet un meilleur écoulement lorsque l’engrais est étendu dans les champs.

Le centre comprend onze compartiments d’entreposage contenant chacun un type de fertilisant. Les travailleurs sont chargés de faire la recette et de l’envoyer dans les mélangeurs pour que celui-ci prépare l’engrais dont a besoin le producteur agricole.

Les équipements doivent permettre de répondre rapidement aux besoins des agriculteurs qui sont souvent pressés par le temps, eux qui doivent sans cesse composer avec les caprices de la météo.

D’ailleurs les équipements ont su répondre à la demande lors du début des opérations, au printemps dernier. «Nous avons eu des pointes à 450 tonnes métriques par jours et tout a très bien été», a souligné le directeur des productions végétales, Alexandre Couture.

Ce nouveau centre de mélange a vu le jour après la fermeture du plan de Nicolet et de l’ancien de Baie-du-Febvre. Sa construction a permis de centraliser les activités et de maintenir les deux emplois à temps plein et ceux de nombreux saisonniers.

«En centralisant tout sous un même toit, ça permet de rendre l’expérience d’achat plus agréable et d’offrir une sélection plus large de produits», souligne le directeur général, Richard Laroche. «Les producteurs ont maintenant besoin de faire leur semis en 7 à 10 jours, alors il faut ajuster notre offre de service», souligne le premier directeur aux productions végétales, Pascal Alarie.

Les députés Louis Plamondon et Donald Martel ont tous les deux souligné l’importance du modèle coopératif. «C’est un modèle qui est profitable et concurrentiel et qui fait l’envie de plusieurs entreprises privées», a déclaré le député du Bloc Québécois.

«Les producteurs agricoles sont des entrepreneurs et des visionnaires. Ils viennent de se donner des outils pour compétitionner la planète et être efficaces sur le territoire, a renchéri le député de la Coalition Avenir Québec. La force de s’unir leur permet de se doter d’un tel équipement.»