La communication animale, une possibilité?

Peut-on communiquer télépathiquement avec les animaux? La question se pose. Pourtant, c’est ce qu’affirme Anny Doucet de St-Grégoire.

«J’ai toujours aimé les animaux, plus particulièrement les chevaux depuis que je suis toute petite. Un jour, je suis tout bonnement tombé sur Caroline Leroux, une enseignante de la communication animale alors que je ne savais même pas que ça existait. Pionnière dans le domaine au Québec, c’est une fille qui a fait sa marque en Europe», lance Mme Doucet.

La communication animale, qu’est-ce que c’est?

D’après la Centricoise, la communication animale doit être définie comme étant la création d’un lien privilégié avec l’animal à traiter.

Pour sa part, le site Internet www.communication-animal.net vulgarise tout le processus. Selon le site, «la communication télépathique se fait par le biais d’images, de sensations en tout genre et d’émotions.»

Mais qu’en est-il avec les animaux?

«Tout se passe au niveau psychologique. La méthode est similaire à la chimie qui s’opère entre deux jumeaux. Un peu comme les humains, les animaux ont des souvenirs qui influent sur leur comportement. S’ils ont déjà eu des mauvais traitements, ils seront plus réticents à accomplir certaines choses. Ce que je fais, c’est d’aller à la rencontre de l’animal, dans son esprit et qu’il m’accepte. À partir de ce moment, je peux apprendre pourquoi il est perturbé. Par ailleurs, grâce à la télépathie je peux traiter n’importe quel animal dans le monde, car en télépathie, il n’y a pas de distance», rajoute la femme de 38 ans.

Chevaux et dauphins

Tous les animaux n’ont pas le même niveau de réception. Mme Doucet affirme que les chevaux et les dauphins sont les plus réceptifs, et ce, même si chaque animal peut être traité.

«Le cheval à une excellente mémoire de tout ce qui se passe. Il peut aussi faire un effet miroir (ruade, refus d’obéir) de son maître en essayant de lui communiquer ses propres problèmes de comportements», fait-elle observer.

Aux sceptiques qui pourraient douter du bon fonctionnement de la communication animale, la résidente de Bécancour leur répond ceci, «que tu y crois ou que tu n’y crois pas, ça fonctionne quand même. Ce n’est pas une question de croyance, mais bien d’ouverture de conscience», indique Mme Doucet.

Cette dernière fera partie du Salon équestre de Trois-Rivières les 9 et 10 avril à la Bâtisse industrielle. Pour en savoir davantage sur le sujet on peut communiquer avec le Centre guérison intérieure à fleur de peau au 819 233-4060.