Jerry Lewis: une rencontre marquante pour un Foubrac

HUMOUR. Le concert d’éloges à la suite de la mort du célèbre comédien Jerry Lewis a ravivé des souvenirs au créateur des Foubrac, Jean Roy.

L’artiste de Pierreville se souvient très bien de sa rencontre avec l’humoriste, acteur, producteur et réalisateur Jerome Levitch, communément appelé Jerry Lewis.

C’était il y a près de 25 ans, en marge du téléthon qu’il animait au Caesar Palace de Las Vegas. Les Foubrac connaissaient à ce moment-là leurs heures de gloire après s’être fait connaître dans quelques spectacles de Juste pour rire.

Jerry Lewis avait accepté de se faire photographier avec le duo québécois, avec les doigts dans les airs, ce qui est en quelque sorte leur marque de commerce. Il avait pourtant refusé des photos avec des vedettes comme La Toya Jackson, la sœur aînée de Janet et de Michael, et plusieurs autres…

«Notre agent nous avait dit de ne pas penser avoir de photo avec lui, mais quand Jerry est passé près de nous avec ses gardes du corps, il s’est arrêté. Il nous a dit: les gars, je vous ai trouvé formidables, très drôles, très bons et votre humour est original», raconte Jean Roy.

«Je l’ai remercié et je lui ai demandé une photo, continue-t-il. Il a dit là, je suis pressé, mais je vais repasser pour retourner en studio. Soyez prêts et on va en prendre une. Les gardes du corps sont revenus nous voir. Ils étaient très impressionnés que Jerry Lewis prenne le temps de nous accorder autant d’attention et une photo… Ce qu’il ne faisait pratiquement jamais. On était des vedettes pour eux!»

Pour le célèbre duo, cette attention de Jerry Lewis a en quelque sorte confirmé qu’ils étaient dans la bonne direction. «Après ça, on s’est promené dans plusieurs pays, mais cette photo nous a marqués. Ça nous a donné un choc, ajoute-t-il. Je crois qu’il trouvait qu’on était en dehors de l’ordinaire et qu’on se rapprochait peut-être de son style.»

Jean Roy place sa rencontre avec Jerry Lewis dans ses plus marquantes, tout comme celle de Géraldine Chaplin, la fille de Charlie, avec qui il a pu s’entretenir à la télévision hongroise de Budapest.

«Elle nous avait dit que son père nous aurait adorés pour notre sens de l’humour et comme être humain, se souvient-il avec émotions. Ça m’avait beaucoup touché, car j’admirais beaucoup Chaplin.»