Jean-François Albert passe le flambeau à Marie-Line St-Arnaud
NOMINATION. Mélange de joie et de tristesse, jeudi, au conseil des maires de Nicolet-Yamaska, alors que les maires ont procédé à la nomination d’une directrice générale qui occupera la fonction pour le CLD et la MRC.
Les maires ont accueilli avec enthousiasme Marie-Line St-Arnaud qui prendra la relève de Jean-François Albert qui assurait l’intérim depuis l’élection de Donald Martel à titre de député de Nicolet-Bécancour.
Madame St-Arnaud se disait doublement heureuse d’occuper ces fonctions à compter du 2 septembre prochain. Il s’agit d’abord d’un «retour aux sources» pour celle qui a étudié à Nicolet et qui a déjà résidé à Saint-Wenceslas et à Sainte-Monique.
Il s’agit également d’un défi particulièrement stimulant pour Marie-Line St-Arnaud qui a déjà œuvré au CLD de Pierre-De Saurel lors de la mise en œuvre de la première génération du Pacte rural.
Elle a par la suite été directrice de la Corporation du développement communautaire de Pierre-De Saurel, puis directrice générale du Centre de prévention du suicide Pierre-De Saurel.
«Je suis très emballée et très fébrile. La direction générale du CLD et de la MRC, c’est un beau mariage. Ça touche autant les activités humaines que le développement économique», a-t-elle souligné.
Elle s’est également dite séduite par le concept de zone décrivant chacune des municipalités, comme étant «accueillant», «divin», «heureux», etc. «Ça dénote du dynamisme de votre part», a-t-elle lancé.
Une bonne main d’applaudissement
Les maires ont par ailleurs tenu à remercier Jean-François Albert qui a oeuvré au sein de la MRC de Nicolet-Yamaska depuis 2001, d’abord comme ingénieur forestier, puis comme aménagiste, directeur adjoint et directeur général.
Il quitte ses fonctions après avoir reçu une motion de félicitations de la part du conseil qui pourra lui servir de lettre de recommandation pour un futur emploi. Les maires se sont même levés d’un bloc pour lui donner une bonne main d’applaudissement.
«Par son écoute et sa transparence, c’est un homme qui imposait le respect et la confiance. Par sa spontanéité et sa générosité, il a réussi à s’imposer du jour au lendemain», l’a décrit le préfet, Alain Drouin.
«Le contact avec les élus a été une richesse extraordinaire. J’en garderai des souvenirs impérissables. Je ne savais pas du tout ce qu’était une MRC quand je me suis présenté ici et ça m’a donné le goût de continuer dans ce milieu», a admis Jean-François Albert, qui a décidé de quitter son poste pour suivre sa copine qui habite à l’extérieur de la région.