Je suis toujours là fait un retour sur les planches

ALZHEIMER. Après le franc succès des représentations de juin et septembre, et dans le but d’offrir plus de services en région, la Société d’Alzheimer du Centre-du-Québec présente la pièce de théâtre Je suis toujours là, le 24 janvier au Théâtre Belcourt de Baie-du-Febvre. Cette initiative part du besoin de sensibiliser la population sur la maladie d’Alzheimer et ses conséquences.

Janvier étant le mois de la sensibilisation de la maladie d’Alzheimer, le directeur général de la Société d’Alzheimer du Centre-du-Québec, Nagui Habashi, explique que c’était le moment idéal pour présenter de nouveau la pièce de théâtre Je suis toujours là: « Depuis que l’on a présenté la pièce, nous avons de plus en plus d’appels. On met des visages sur la maladie d’Alzheimer un peu partout dans les médias. C’est de moins en moins tabou», soutient-il.

M. Habashi souligne aussi que les spectateurs sont grandement touchés par la représentation. «Les gens sont émus. Certains pleurent pendant la pièce. À la fin, il y a une période d’échanges avec les acteurs, un médecin et une infirmière. Nos spectateurs ont plusieurs questions. Notamment à savoir comment l’on devrait réagir face à la maladie et comment on peut aider quelqu’un dans cette épreuve», ajoute le directeur général de la Société d’Alzheimer du Centre-du-Québec.

C’est la troupe Le Théâtre Fleury de Montréal qui met en scène la pièce Je suis toujours là et qui l’interprétera au Théâtre Belcourt. Bien qu’elle ait pour thème l’Alzheimer, cette représentation s’adresse à un public de tous âges, qu’il soit ou non atteint de près ou de loin par la maladie. «Nous voulons que nos spectateurs se sensibilisent à ce mal. Qu’ils en apprennent plus sur ce qui pourrait arriver à l’un de leur proche et comment réagir face à cette situation», mentionne Nagui Habashi.

La mission de la Société d’Alzheimer du Centre-du-Québec est «organiser, promouvoir, informer, sensibiliser et offrir des services et des ressources pouvant aider et soutenir les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leurs proches.» Dans cette optique, la pièce de théâtre joue aussi comme levée de fonds pour l’organisme. «C’est un second objectif, bien après la sensibilisation. Si nous réussissons à faire un peu de sous, nous voudrions augmenter notre offre de services», explique M. Habashi.

Il y a présentement un bureau ouvert deux jours par semaine à Nicolet pour desservir toute la population de Bécancour-Nicolet-Yamaska. S’il amasse assez de fonds, l’organisme voudrait ouvrir ses portes au moins trois jours par semaine.

Bien entendu, le directeur général voudrait faire salle comble pour la représentation du mois de janvier afin d’amasser le plus de fonds possible. «C’est une maladie qui touchera de plus en plus de Québécois dans les années à venir. Il faut que les gens sachent à quoi s’attendre dans ces durs moments. C’est pourquoi il est si important de s’attarder à la cause.»

La maladie d’Alzheimer

Au Canada, on compte présentement 747 000 personnes atteintes de la maladie. Et cela ne va pas en s’améliorant. «Dans 15 ans, ce seront 1,4 million de personnes qui souffriront de l’Alzheimer. On explique cette hausse par le fait que nous n’avons aucun médicament pour éradiquer ce mal sur le marché présentement. Ce que nous avons pour combattre, c’est un médicament qui ralenti les symptômes qui surviendront tôt ou tard», explique le directeur général de la Société d’Alzheimer du Centre-du-Québec.

Les billets pour la représentation du 24 janvier sont au coût de 19,50$ et sont disponibles en ligne ou au Théâtre Belcourt.

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