«Je savais que ma citrouille avait le potentiel pour gagner» – Pierre Slusarek
«Ça été une surprise de remporter le Potirothon de Gentilly. Je savais que ma citrouille avait le potentiel pour gagner avec mon évaluation de 1300 livres mais je ne connaissais pas le résultat des autres concurrents», explique le recordman québécois de la plus grosse citrouille.
Dans le monde, seulement une vingtaine de citrouilles avaient atteint la barre psychologique des 1300 livres. La citrouille du Latuquois se retrouve donc parmi les plus grosse au monde.
M. Slusarek a été l’avant-dernier à faire peser sa citrouille et lorsqu’il a vu le chiffre de 1305 livres, il a sauté de joie puisque le dernier concurrent ne pouvait atteindre ce chiffre. «J’étais fou comme de la «marde», a-t-il lancé. En plus, je venais de dépasser la barre psychologique des 1300 livres. J’ai bien apprécié que des Latuquois se déplacent à Gentilly pour venir m’encourager.»
Cette fin de semaine, Pierre Slusarek et sa famille prennent la direction de Port Elging en Ontario, situé à 1100 kilomètres de La Tuque afin de prendre part au Pumpkin fest, une compétition de la plus grosse citrouille, mais avec des bourses pour les plus imposantes. «Je vise à être parmi les trois premiers. Le problème, c’est que ma citrouille va perdre du poids dans le transport. Je vais aménager quelque chose de spécial pour qu’elle ne se déshydrate pas trop pendant le voyage. J’aimerais bien qu’elle soit encore en haut de 1300 livres là-bas. Je pense avoir des chances puisque lors des trois dernières années à ce concours, il y a eu une citrouille de plus de 1200 livres…»
Toutefois, comme il n’y a pas de bourse à la compétition de Gentilly, l’ambiance est plus amicale que dans les concours avec des bourses. «On s’échange des trucs entre participants mais dans un concours comme le Pumpkin fest, c’est chacun pour soi.»