IFFCO : une rencontre fort attendue par les entreprises

BÉCANCOUR. Environ 350 personnes se sont présentées à la rencontre à l’Auberge Godefroy, mercredi, pour assister à la présentation d’IFFCO Canada qui a fait le point sur son projet de construction d’une usine d’engrais azoté.

L’entreprise s’était engagée à tenir une telle rencontre afin de favoriser les retombées locales en donnant un accès privilégié à l’information aux entreprises du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

Un peu plus de 200 entreprises, provenant de sphères d’activités les plus variées, étaient sur place pour être au fait de l’avancement du projet. Même qu’en raison de l’intérêt, une rencontre s’est tenue dans la région, et une autre durant la soirée.

«Il y a un enthousiasme par rapport au projet, mais nous restons toujours surpris de voir à quel point les gens de la région le veulent», rappelle le vice-président au développement des affaires, Simon Pillarella.

L’entreprise a d’ailleurs l’intention de maximiser les retombées locales en faisant affaire en priorité avec des entreprises de la région, pourvu qu’elles soient à coûts et à compétences égales.

Le Centre local de développement de la MRC de Bécancour est d’ailleurs derrière la démarche. L’événement était d’ailleurs organisé en partenariat avec le CLD qui avait lancé l’invitation à travers son réseau.

Reportée à 2015

La construction de l’usine d’engrais azotée est maintenant estimée à 1,6 million $ et le début du chantier, initialement prévu pour cette année, a été repoussé à 2015, en raison des délais pour s’assurer de l’approvisionnement en gaz naturel.

«Il y a des éléments qu’on ne contrôle pas», rappelle le vice-président au développement des affaires, Simon Pillarella, qui indique que l’Office national de l’énergie (ONE) n’a toujours pas débuté ses audiences publiques concernant la requête de Gaz Métro.

Impossible pour le moment de savoir si ce report aura des impacts sur les coûts en obligeant à un chantier «en accéléré». «On n’en est pas là, mentionne le président de Ganotec, Serge Larouche, qui doit rendre une évaluation finale du coût du projet d’ici la fin de novembre 2014. On est encore dans l’ingénierie pour définir comment bâtir au Québec, dans le froid.»