Gentilly-2 : Maurice Richard attend les directives du gouvernement

Longtemps un fervent défenseur de la centrale Gentilly-2, Maurice Richard préfère ne plus se mêler du dossier depuis qu’il est entré en poste à la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB).

«Je ne peux pas intervenir. J’ai un droit de réserve, souligne l’ancien maire de Bécancour. Un peu comme un sous-ministre, je relève directement du gouvernement. Je suis un exécutant. Je n’ai pas non plus l’intention de jouer à la belle-mère et de commenter les décisions qui se prennent à la Ville de Bécancour».

Tout de même, le PDG de la SPIPB croit qu’il devrait être un partenaire important dans la démarche de relance économique de la région qui a été promise par la Parti Québécois grâce à un plan qui prévoit l’injection de 200 millions $.

«J’attends des directives sous peu. Je vais savoir où je me situe là-dedans et quel rôle le gouvernement veut donner à la SPIPB, lance-t-il. La logique voudrait qu’il y ait un lien entre les deux étant donné que le parc est en quelque sorte le moteur économique de la région».

Tant qu’à savoir si le parc industriel pourrait accueillir des entreprises oeuvrant en économie « verte », comme le souhaite le PQ, Maurice Richard estime que «ce n’est pas impossible».

«C’est certain que la vocation du Parc est davantage pour des entreprises dans le domaine de la métallurgie, de la chimie et même de l’agroalimentaire, soutient-il. Bientôt, nous aurons une entreprise d’Inde liée aux engrais».

«Quand on parle de projets de biomasse, oui, ce pourrait être possible, admet Maurice Richard. Pour ce qui est du silicium, actuellement, la demande est stable sur le plan mondial, alors ça ne bouge pas. S’il y a une reprise des marchés nos pourrons avoir des possibilités de développement».