Gaz de schiste: il n’y a pas d’acceptabilité sociale à Bécancour

LETTRE OUVERTE. Le 19 décembre, M. François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec, déclarait au quotidien Le Devoir que la population de Bécancour était favorable au gaz de schiste. « Il y a des régions comme Bécancour où il y a une acceptabilité sociale », a-t-il soutenu. (extrait de l’article de M. Marco Bélair-Cirino).

Qu’en est-il réellement?

Depuis 3 ans, le Comité de citoyens responsables de Bécancour participe à la campagne "Vous n’entrerez pas chez nous". À ce jour, 76,9% des citoyens de Bécancour qui ont été rencontrés ou contactés ont refusé par écrit l’accès de leurs propriétés aux gazières, ce qui correspond présentement à 1559 lettres de refus.

Ces lettres vont rejoindre celles des autres citoyens de la vallée du Saint-Laurent et sont déposées périodiquement à l’Assemblé nationale par le Regroupement Vigilance Hydrocarbures Québec. En novembre dernier, ce sont 28 500 lettres qui ont été remises au gouvernement, pour un total de 65 500 en 3 ans.

Rappelons que le 15 décembre dernier, le BAPE a rendu public son dernier rapport sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Ce rapport de 523 pages confirme les craintes des citoyens de Bécancour et de tout le Québec concernant les risques pour l’air, l’eau, l’agriculture, la santé, la qualité de vie, et d’autres encore, liés aux opérations d’exploration et d’exploitation du gaz de schiste.

 

Danielle Rochette

Bécancour