Environnement: le projet de SLNGaz bénéfique pour le Québec?

L’usine de liquéfaction de gaz naturel qui s’implanterait dans le Parc industriel et portuaire de Bécancour serait profitable pour la belle province. C’est du moins ce que prétendent les investisseurs et différents autres intervenants.

D’abord, selon plusieurs, le fait que Stolt LNGaz soit la propriété d’un groupe d’investisseurs européens est très avantageux, d’autant plus qu’il s’agit ici d’investissements étrangers privés, faits au Québec.

Au point de vue environnemental, il semble que la venue de cette entreprise contribuera à réduire l’empreinte environnementale du Québec. D’abord, en remplaçant le mazout par le gaz naturel, les industries réduiront leur empreinte carbone et amélioreront la qualité de l’air en diminuant les émissions des principaux contaminants atmosphériques, tels que l’oxyde d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2) et les autres particules.

«C’est une bonne nouvelle pour Bécancour, mais aussi pour le Québec en entier, en ce qui a trait à l’empreinte environnementale. Parce qu’il y a beaucoup d’entreprises tant en Mauricie qu’au Centre-du-Québec qui, d’après moi, vont devenir des clients. Elles auraient alors leur propre réservoir chez elles et seront desservies par camion. Et là, on vient de changer l’empreinte environnementale parce que ces gens-là, à l’heure actuelle, utilisent du mazout et ils n’ont pas le choix», soutient Maurice Richard, président-directeur général de la SPIPB.

Bénéfices environnementaux et économiques concrets

Le projet de Stolt LNGaz fait aussi état de favoriser le développement industriel des régions en réduisant les coûts d’énergie des entreprises.

De plus, les entreprises et les industries de toutes les régions du Québec, non reliées au réseau actuel de distribution de gaz naturel par pipeline, pourront bénéficier de l’effet de levier créé par l’utilisation du gaz naturel, une source d’énergie plus propre et compétitive financièrement. SLNGaz évaluera également les occasions d’affaires permettant d’exporter le GNL aux industries présentes dans les Maritimes, le Nunavut, ainsi qu’en Europe et aux États-Unis.