Entre 200 000 et 400 000 oies attendues à Baie-du-Febvre

Dû à l’hiver qui s’est prolongé, l’arrivée des oies à Baie-du-Febvre s’est faite un peu tardivement cette année, soit au début du mois d’avril.

«Normalement, les oies arrivent ici autour du 20 mars, mais on remarque qu’une fois aux 6-7 ans, leur arrivée se déroule au début avril. Alors oui, elles sont arrivées un peu tard cette année si on compare à leur habitude, mais ce délai reste tout de même dans leur cycle général», explique Julie Pellerin, coordonnatrice du Centre d’interprétation de Baie-du-Febvre.

Selon elle, cette migration tardive se justifie par la neige qui recouvre les champs et les terres qui sont demeurées gelées plus longtemps. Cette situation a pour effet de rendre plus difficile la découverte de nourriture pour les oies.

Le plus grand nombre d’oies à Baie-du-Febvre est 400 000, en même temps sur le site. «C’était il y a 7 ans et depuis quelques années, il y en a un peu moins. Elles sont un peu plus dispersées», croit la coordonnatrice.

Actuellement, quelque 150 000 grandes oies des neiges étaient installées à Baie-du-Febvre. «Ça progresse à tous les jours. Par exemple, on peut en voir arriver 100 000 en un après-midi, précise Mme Pellerin. Pour la fin de semaine de Pâques, on s’attend à en avoir entre 200 000 et 400 000. Elles devraient quitter autour du 9 mai.»

La directrice générale souligne qu’au même moment, des espèces rares de canards seront de passage. «On présume qu’à Pâques, les bassins seront dégelés. On aura donc la chance de voir des espèces rares de canards, comme la sarcelle d’hiver, la fuligule à collier et le canard souchet.»

Rappelons que jusqu’au 9 mai, le Centre d’interprétation de Baie-du-Febvre est ouvert du mercredi au dimanche, de 13h à 16h. L’entrée est gratuite.