Élections fédérales: les partis fourbissent déjà leurs armes

POLITIQUE. À sept mois de l’élection fédérale, quatre partis présents dans le comté de Bécancour-Nicolet-Saurel fourbissent leurs armes. Alors que le Nouveau parti démocratique (NPD) et le Parti libéral du Canada (PLC) ont déjà choisi leurs candidats, le Bloc québécois (BQ) tarde à tenir son assemblée d’investiture et le Parti conservateur (PCC) sonde le cœur de candidats possibles.

Le député sortant Louis Plamondon a spécifié qu’il sera certainement sur les rangs, « à moins que ma santé ne m’en empêche », a-t-il confirmé. Mais l’assemblée d’investiture de son parti ne se tiendra qu’après le déclenchement de l’élection seulement, en a décidé le parti.

Mais M. Plamondon ne sait encore si cette assemblée coïncidera avec l’assemblée générale du parti ou si les deux événements se dérouleront à des dates différentes, histoire d’organiser deux rassemblements bloquistes plutôt qu’un seul. Tout est à voir, dépendant aussi de la date à laquelle se tiendra l’élection, a-t-il spécifié. On sait que la Loi sur les élections à date fixe stipule que le prochain scrutin doit avoir lieu le 19 octobre prochain.

La campagne qu’a traversée Richelieu lors de l’élection partielle du 9 mars, au provincial, a nécessairement ralenti la campagne des deux candidats officiels, Claude Carpentier (PLC) et Nicolas Tabah (NPD). Les deux hommes nous ont confié que continuer pendant cette campagne semait plus la confusion chez les électeurs qu’elle ne contribuait à les faire mieux connaitre.

Quant à M. Plamondon, il y a été omniprésent accompagnant le péquiste Sylvain Rochon tout au long de ses activités et rencontres avec les citoyens et groupes.

Claude Carpentier sur le terrain

Pour un, Claude Carpentier, candidat officiel du PLC depuis octobre dernier, parcourt le comté depuis juillet 2014. Il y tient des rencontres de groupes d’une dizaine de personnes, histoire d’explorer les situations propres à chaque milieu, et ce, pour élaborer une véritable plateforme régionale à proposer aux électeurs et en cohérence avec la plateforme libérale canadienne. Un travail qui, dans certains cas, réunit aussi des candidats de plusieurs comtés.

« C’est surprenant de constater combien les gens ne savent pas ce que le fédéral peut contribuer à notre milieu », découvre-t-il.

Il précise que son organisation planifie des activités printanières.

Nicolas Tabah réunit son monde

Choisi en février dernier candidat officiel du NPD, Nicolas Tabah poursuit le recrutement de membres et bénévoles pour le parti, dans le comté.

« Le recrutement se fait très bien. Nous avons déjà eu trois réunions depuis février et avons formé un comité pour la compagne constitué de gens de tous les âges ainsi qu’un comité de financement et un autre qui bâtira la campagne proprement dite à venir. »

Il se fait un devoir de participer à diverses activités qui se déroulent aux quatre coins du comté.

Son équipe concocte actuellement des activités partisanes.

Son parti ne sera pas le parti d’une seule vague, assure-t-il. Son équipe sur le terrain s’en assurera.

Les conservateurs en quête d’un candidat

Les conservateurs du comté, explique le président de l’association régionale, Charles Cartier, seront de la bataille.

Ils cherchent actuellement à recruter quelques aspirants candidats qui ont la piqûre de la politique, pour tenir une assemblée d’investiture. Cette assemblée, dit-il, devrait être convoquée dans les semaines qui viennent.