Difficiles lendemains de hold-up à Nicolet

HOLD-UP. Quelques jours après les événements qui ont secoué son commerce, le propriétaire du Pétro-T, Patrick Bilodeau, est revenu sur le vol à main armée qui s’est produit en début de semaine, à Nicolet.

Depuis quelques jours, l’événement a d’ailleurs fait beaucoup de bruit dans la communauté. «Il y avait trois ou quatre chars de police quand c’est arrivé et une banderole tout le tour du commerce. On aurait quasiment dit qu’il y avait eu un double meurtre. C’était le sujet de discussion partout en ville», souligne-t-il.

Jamais il n’aurait cru qu’un vol à main armée pouvait se produire dans sa station-service située à l’angle du boulevard Louis-Fréchette et de la Route du Port. «Un hold-up à Nicolet, ça n’arrive jamais… peut-être une fois par dix ans. Tu ne peux pas t’attendre à ça. On a d’autres stations-services ailleurs où l’on se dit que ça se pourrait, mais pas à Nicolet, continue-t-il. C’est une petite ville tranquille avec l’école nationale de police qui est tout près.»

D’autant plus que la somme d’argent qui a pu être dérobée est minime avec tous les dépôts qui se font régulièrement dans un dépanneur. «C’est surtout pour l’impact que ça peut avoir sur nos employés. Parce que ça des impacts partout. Tous ceux qui travaillent seuls le soir dans d’autres commerces et toutes les familles de ces gens-là. Ça des impacts bien au-delà de notre commerce», soutient-il.

Patrick Bilodeau a d’ailleurs souligné le courage et la force de caractère dont a fait preuve l’employée qui était sur place et qui a très bien réagi malgré la présence d’une arme à feu. «Dans un sens, nous avons été chanceux que ce soit elle, parce qu’il y en a qui ne s’en serait jamais remis. Tandis qu’elle est rentrée le lendemain soir et le surlendemain, raconte Patrick Bilodeau. Le lendemain, tout le monde est venu la voir pour savoir comment elle allait».

Il a aussi salué la manière dont les policiers sont intervenus avec la commis, une fois que le suspect a pris la fuite. «Les policiers ont été très humains dans leur travail. Quand ils sont arrivés, c’est certain qu’elle pleurait, mais ils ont eu le tour de désamorcer la situation et de la ramener», commente-t-il. Ils ont fait un excellent travail.»