Deux projets pour faire rêver et rassembler les générations de la Rive-Sud

AÎNÉS. Les nouveaux projets «Rêves d’aînés» et «Coups de cœur intergénérationnels et culturels» sont maintenant lancés et visent l’amélioration des conditions de vie des personnes aînées vivant en centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) dans les MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska.

La réalisation de ces deux initiatives est rendue possible grâce la mobilisation et la mise en commun des efforts du milieu communautaire et du secteur public. En effet, les projets sont le fruit du labeur de divers organismes, soit le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux Mauricie et du Centre-du-Québec (CIUSSSMCQ), les Tables de concertation des personnes aînées des MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska et le Centre d’action bénévole de la MRC de Bécancour.

Au total, ces deux projets représentent un montant d’approximativement 160 000$, en provenance de diverses sources, dont une contribution financière de la Conférence régionale des élus (CRÉ) du Centre-du-Québec, dans le cadre du Fonds régional pour l’amélioration des conditions de vie des personnes aînées du Centre-du-Québec 2014-2017.

Rêves d’aînés

D’une part, le projet «Rêves d’aînés» a pour objectif de permettre à des personnes aînées vivant en CHSLD de réaliser des rêves qui, sans l’intervention et le support de collaborateurs, seraient irréalisables. «On veut faire rêver les gens qui sont en CHSLD dans les MRC de Bécancour et de Nicolet-Yamaska. On veut réaliser un souhait qui va leur apporter beaucoup de bonheur», soutient Martine Clément, agente de développement.

Elle ajoute que les personnes âgées n’ont pas nécessairement de grands rêves. «Le rêve qu’ils soumettent peut être très simple, comme de renouveler des vœux de mariage, rassembler la famille, voir la maison qui les a vu grandir, etc. Ça nous ramène à l’essentiel. Il peut aussi s’agir de rêves plus ambitieux comme un tour d’hélicoptère ou un saut en parachute», mentionne Mme Clément.

Celle-ci fera la promotion du projet auprès des résidents et de leur famille dans les cinq CHSLD des deux MRC. Trois fois par année, un comité de sélection composé de membres du comité de gestion du projet et de membres du comité milieu de vie de chacun des centres, se réunira pour analyser les demandes de rêves soumis par les aînés ou leur famille. Le comité suivra une grille d’analyse pour déterminer quels sont les projets réalisables.

«Honnêtement, c’est beaucoup la capacité physique de la personne qui déterminera si son rêve est réalisable ou non, admet Martine Clément. Nous évaluerons ensuite l’aspect budgétaire et le personnel requis pour réaliser le souhait de l’aîné.»

Ces rêves seront par la suite concrétisés en collaboration avec le personnel de chacun des établissements. L’objectif est de réaliser un minimum d’un rêve par année, par CHSLD, «mais on espère en exaucer beaucoup plus!»

Dès l’été, les résidents auront la chance de soumettre leur candidature, car nous souhaitons commencer à réaliser des rêves à l’automne.

Coups de cœur intergénérationnels et culturels

D’autre part, le projet «Coups de cœur intergénérationnels et culturels» consiste à offrir aux résidents des CHSLD des activités variées leur permettant d’établir des contacts avec des personnes de tous âges. Il s’agit, en d’autres termes, de créer un pont entre les générations.

Dès cet été, Valérie Lamothe, agente de développement, rencontrera des organismes de la région (maisons des jeunes, Chevaliers de Colomb, bibliothèques, chorales, etc.) afin de solliciter leur collaboration pour la réalisation d’activités intergénérationnelles et culturelles dans les centres d’hébergement.

Selon les intérêts et les besoins des résidents, plusieurs activités pourront être réalisées, telles que des visites d’amitié, des clubs de lecture, des activités artistiques, des journées thématiques, des spectacles, etc.

«On souhaite que les résidents en CHSLD se sentent valorisés et respectés comme membres de la communauté, en réalisant des activités intergénérationnelles. De plus, cela favorisera le transfert des connaissances, d’échanges entre les générations», indique Mme Lamothe.

Les projets s’échelonneront jusqu’en mars 2017.

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