Des éléments de l’église de Pierreville seront conservés

DÉMOLITION. Le sort de l’église Saint-Thomas devrait être réglé d’ici la fin de l’hiver ou au plus tard au début du printemps.

Maintenant que le processus de changement de zonage suit son cours, la Coop de Santé Shooner-Jauvin a déjà choisi son démolisseur. On souhaite d’ailleurs procéder rapidement après avoir finalisé les ententes et passer chez le notaire.

L’église Saint-Thomas, construite en 1855 et désacralisée il y a quelques semaines, tombera d’abord sous le pic des démolisseurs. Le trou sera ensuite renfloué pour faire place à un projet qui comprendra notamment une clinique médicale et une pharmacie.

«Nous aimerions qu’elle soit démolie à l’hiver pour ne pas avoir à payer les frais de chauffage, explique la directrice générale de la Coop de Santé Shooner-Jauvin, Françoise Lacasse. Il faut vérifier avec l’entrepreneur s’il y a des moments où il ne peut pas travailler parce que le sol est gelé.»

Les amateurs de patrimoine seront heureux d’apprendre que les administrateurs de la Coop ont décidé d’intégrer quelques éléments de l’église à l’architecture du projet afin de rappeler la présence de ce bâtiment durant plus de 160 ans. Ils ont d’ailleurs retourné les architectes à leur planche à dessin pour revoir certains éléments.

«On veut que ça ressemble à l’architecture de Pierreville et des bâtiments autour. Les briques rouges seront conservées, comme les toits typiques en tôle gris clair, presque blanches», indique Mme Lacasse.

L’entrée principale donnera aussi un petit rappel de l’église. «On veut garder les portes et le pignon au-dessus. On veut aussi que l’entrée ressemble à ce que c’est présentement. Pour que les gens se disent que ça leur fait penser à ce que c’était, dévoile la directrice générale. Il ne pourra pas y avoir de signes religieux, mais on pourrait ajouter une horloge, par exemple.»

La présence d’un restaurant et d’une salle pour faire bouger les enfants du CPE à proximité et toujours dans les plans, mais il n’y a toujours pas de confirmations.

Ajout d’un médecin?

Des pourparlers sont actuellement en cours pour porter de quatre à cinq le nombre de médecins à la clinique médicale. «Il y en a un qui est intéressé, confirme Mme Lacasse. Nous devrions avoir une réponse en décembre. S’il vient, il commencerait au mois de juillet.»

Rappelons que les besoins de la Coop de Santé sont de sept médecins pour répondre à la demande. Le fait d’agrandir l’équipe est la raison qui motive le projet, puisque la Coop était présentement à l’étroit dans ses bureaux de la rue Georges.

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