Des citoyens de Précieux-Sang exaspérés par les excès de vitesse
PÉTITION. Des résidents de la route du Missouri et du chemin du St-Laurent, dans le secteur Précieux-Sang, en ont assez des automobilistes qui roulent à toute vitesse dans leurs rues, situées dans une zone de 50 km/h.
Les quelque 75 résidents ont signé une pétition, qui a été déposée lundi soir au conseil municipal par leur porte-parole, Marilyn Paradis. Ils réclament que la Ville de Bécancour mette en place des moyens concrets et à long terme afin de diminuer la vitesse non respectée par les automobilistes.
«Les véhicules qui empruntent nos rues adoptent, pour beaucoup d’entre eux, une vitesse excessive. Les usagers qui circulent à pied ou à vélo, de même que les jeunes familles qui jouent avec leurs enfants sur leur terrain sont les premiers témoins de ces excès de vitesse», fait valoir Mme Paradis, citoyenne de Précieux-Sang depuis quelques années.
Selon elle, il devenait important d’attirer l’attention des élus sur cette problématique devenue majeure dans le secteur. «Lorsque les voitures respectent la circulation de 50 km/h, il est fréquent qu’elles se fassent dépasser par d’autres véhicules qui circulent à grande vitesse, parfois même sur une ligne continue. Cela met réellement en danger les piétons, et surtout nos jeunes enfants», souligne la maman de deux jeunes garçons.
Marilyn Paradis déplore que les jeunes familles qui avaient choisi de s’établir à Précieux-Sang pour sa tranquillité aient maintenant peur de jouer avec leurs enfants sur leur propre terrain, se rendre au parc-école en marchant ou laisser les enfants faire du vélo seul sur les deux rues en question.
Pistes de solution
Les citoyens concernés sollicitent ainsi la bienveillance des élus de la Ville de Bécancour et leur demande d’étudier une solution à long terme, qui permettrait de réduire concrètement la vitesse de la circulation sur la route du Missouri et le chemin du St-Laurent, et ce, à tout moment de la journée.
Parmi les solutions envisagées, la porte-parole nomme l’installation de ralentisseurs de types dos d’âne, des balises ped-zone (nouveau concept qui vise à faire respecter les traverses piétonnières, les zones scolaires et les limitations de vitesse dans les rues résidentielles), ou encore l’installation à long terme de panneaux clignotants indiquant qu’il s’agit d’une zone de 50 km/h.
«Ces moyens pourraient permettre de réduire la vitesse des véhicules et de rendre ainsi les rues plus sûres. Doit-on attendre qu’un accident grave survienne pour prendre des mesures afin que les usagers respectent le code de la route?», questionne la jeune femme.