Début des fouilles archéologiques le long de la rivière Saint-François
Les fouilles archéologiques le long de la rivière Saint-François sont débutées depuis un peu plus d’une semaine, afin de retrouver des traces du passage des Abénakis et des premiers colons.
Jusqu’à la fin octobre ou au début novembre, Geneviève Treyvaud et Michel Plourde visiteront différents sites afin de retrouver des habitations ou des artefacts dans différentes zones de portage.
Les archéologues qui ont entrepris de mettre à jour le Fort d’Odanak, construit en 1704, poursuivent le projet intitulé «L’autre voie Nord-Sud» qui est complémentaire à leurs travaux. Celui-ci vise à documenter les différents établissements le long de la rivière Saint-François, qui était un lien navigable important à cette époque.
Les recherches ont débuté il y a quelques jours dans le secteur compris entre Drummondville et Ulverton, dans les Cantons-de-l’Est, étant donné que c’est un endroit qui ne causait pas de problèmes aux agriculteurs qui sont en période de récolte.
Pour le moment, ils ont trouvé quelques secteurs intéressants, mais rien de concluant. «Il y a des sols qui sont encore en place, mais nous n’avons pas trouvé d’artefacts ni rien de structuré», commente l’archéologue, Geneviève Treyvaud.
Au cours des prochaines semaines, les archéologues se rendront à Saint-Joachim-de-Courval afin d’effectuer des fouilles en amont et en aval des rapides Spicer, où les Abénakis devaient effectuer un portage.
C’est vers la mi-octobre qu’ils seront dans le secteur de Notre-Dame-de-Pierreville afin de retrouver les vestiges du Fort Crevier (ou Fort Saint-François). Il y a aussi le premier moulin à vent établi par les Français qui fera l’objet de recherches dans le Bas Saint-François.
Par la suite, les archéologues doivent effectuer des fouilles à Wôlinak, sur la rivière Bécancour. «Nous espérons trouver des traces d’une mission jésuite pour catholiciser les Abénakis qui descendaient la rivière Chaudière, en Beauce», souligne Geneviève Treyvaud.