De 1968 à aujourd’hui, la petite histoire du comté fédéral

HISTOIRE. Le 19 octobre prochain, il s’agira de la quinzième élection fédérale qui se déroule dans la circonscription telle qu’on la connaît aujourd’hui… ou presque!

C’est depuis bientôt 50 ans que les électeurs de Bécancour, de Nicolet et de Sorel-Tracy votent pour élire un même député. Auparavant, ils étaient séparés dans deux circonscriptions différentes: d’un côté Nicolet-Yamaska et de l’autre Richelieu-Verchère.

En 1968, des parties de ces anciennes circonscriptions ont été redistribuées pour créer les comtés de Lotbinière et Drummond, à l’Est, ainsi que Chambly et Saint-Hyacinthe, à l’Ouest.

En 2003, le comté s’est agrandi du côté Est en incluant les municipalités de la MRC de Bécancour qui se trouvait dans le comté de Lotbinière-L’Érable. C’est-à-dire toutes celles qui se trouvaient à l’extérieur de la Ville de Bécancour et de la communauté de Wôlinak,

Il s’agit du troisième ou du quatrième changement d’appellation pour le comté aux Communes. À Ottawa, le député à représenter les électeurs de Richelieu, de 1968 à 2000, de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, de 2000 à 2004, puis à nouveau Richelieu, de 2004 à 2006, et encore Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, de 2006 à 2015. Le candidat qui remportera les élections sera le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.

Le comté fédéral tel qu’on le connaît a fait son apparition lors de la 28e législature du Parlement. Depuis 47 ans, seulement trois députés ont représenté les électeurs du comté à Ottawa.

Le premier a été le libéral Florian Côté, qui a fait trois mandats de 1968 à 1979. Le comté est demeuré aux mains des libéraux de 1979 à 1984, alors qu’ils ont fait élire Jean-Louis Leduc à deux reprises.

Par la suite, Louis Plamondon s’est fait élire deux fois sous la bannière des conservateurs progressistes, en 1984 et en 1988, avant de siéger comme indépendant et de fonder le Bloc Québécois en compagnie de Lucien Bouchard.

Le bloquiste a depuis été réélu à sept reprises aux élections de 1993, 1997, 2000, 2004, 2006, 2008 et 2011, si bien qu’il est maintenant le doyen de la Chambre des communes et qu’il possède un record de longévité pour un député francophone d’après-guerre.