Contrôle des mouches noires: Nicolet a de l’intérêt

ENVIRONNEMENT. Les discussions pour le contrôle biologique des insectes piqueurs dans les municipalités le long de la rivière Nicolet vont bon train.

La Ville de Nicolet, qui est en quelque sorte la clé pour que les démarches se concrétisent dans ce secteur de la rivière compris entre le fleuve et l’autoroute 20, démontre maintenant de l’ouverture à aller de l’avant.

Si l’ancien maire Alain Drouin émettait des réticences face au contrôle biologique des insectes lorsque le sujet était revenu sur la table, en 2013, le conseil a en effet «un intérêt certain», a admis la nouvelle mairesse, Geneviève Dubois.

Questionnée par un citoyen sur l’avancement du dossier, elle admet toutefois qu’elle n’est pas certaine que ça se fera dès l’été prochain. «2017, ce serait rapide», indique la mairesse, qui estime que plusieurs étapes seront nécessaires pour en arriver là.

D’abord, la firme GDG Environnement a rencontré les élus nicolétains pour leur faire part de la façon de traiter les petites mouches noires qui se tiennent en banc et qui tournent autour de la tête des gens.  

Comme le procédé demande un traitement biologique à grande échelle le long de la rivière, Nicolet devra dans un premier temps s’entendre avec d’autres municipalités concernées par la problématique le long de la rivière Nicolet et Nicolet Sud-Ouest.

Si l’adhésion de Nicolet est nécessaire à la réussie de la démarche, celle-ci inclut également  Sainte-Monique, Grand-Saint-Esprit, Saint-Léonard-d’Aston, La Visitation, Sainte-Perpétue, Sainte-Brigitte-des-Saults et Saint-Zéphirin.

D’autres municipalités de la MRC de Nicolet-Yamaska, dont Saint-Célestin (Paroisse et Village), Sainte-Eulalie et Saint-Wenceslas, pourraient aussi être impliquées, étant donné que les insectes se déplacent d’ouest en est.

Des délais sont aussi à prévoir quant à l’émission d’avis de conformité auprès du ministère de l’Environnement pour autoriser l’application de la bactérie nécessaire sur la rivière Nicolet. Soulignons que la bactérie (BTi), qui est utilisée par la firme GDG Environnement dans plusieurs secteurs de la région, dont le Bas-Saint-François, est déjà présente dans la nature.

Avant d’entamer les démarches, Nicolet souhaite toutefois mener une consultation auprès de la population pour s’assurer qu’elle soit prête à défrayer le coût que représente l’opération. «On ne sait pas quelle forme ça prendra, mais ce devrait se faire dans les prochaines semaines», a mentionné la mairesse Geneviève Dubois.