Commission Charbonneau: pas de blâme pour Julie Boulet
RAPPORT. La députée de Laviolette et ancienne ministre des Transports Julie Boulet ne recevra finalement pas de blâme dans le dossier de la Commission Charbonneau, responsable d’enquêter sur la collusion dans l’industrie de la construction. C’est que l’on a appris lors du dépôt du rapport mardi matin.
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Le rapport tant attendu de cette commission qui a débuté en mai 2012 comporte plus de 1700 pages et quelques 60 recommandations pour un coût de plus de 44M$. Pour le moment, la députée Julie Boulet préfère retenir ses commentaires jusqu’à mercredi.
Le premier ministre Philippe Couillard a profité du dépôt du rapport pour réitérer toute sa confiance envers la députée de son parti et a salué son engagement envers les citoyens de son comté lorsque questionné sur l’intégrité de sa collègue.
Boulet ne touchait pas au financement
En mai 2014, la ministre Boulet témoignait ainsi: «Je n’ai jamais fait de financement, je n’ai jamais vendu un seul billet pour un seul cocktail. Jamais je n’ai téléphoné à quiconque pour avoir des sous.»
Durant son témoignage devant la commission Charbonneau, la députée de Laviolette,a assuré que «ça n’a jamais fait de différence» si un entrepreneur faisait des dons ou non à son parti politique. Elle a mentionné que le financement dans sa région état organisé par ses attachés de presse, Amina Chaffaï et Guy Éthier.
Plus loin, en page 469, on mentionne que «Berthold – son ex-chef de cabinet – a affirmé que le cabinet politique de Julie Boulet n’intervenait pas dans le volet «sécurité» de la programmation. Berthold a toutefois relaté qu’un effondrement de l’autoroute 40 avait sensibilisé le cabinet de la ministre à l’importance d’assurer l’entretien des ponceaux.»
En page 558, «La ministre Boulet a admis, dans son témoignage, que sa responsable du financement possédait une «liste de donateurs» qu’elle contactait afin de leur demander «s’ils voulaient bien venir participer aux activités de financement». Elle a aussi mentionné à quelques reprises que plusieurs des participants à ces activités n’étaient pas de simples électeurs, mais bien des «entreprises».
Il est possible de consulter le rapport en entier sur le site web de la commission au: https://www.ceic.gouv.qc.ca/