Centre d’expertise: la demande sera transmise au prochain PDG d’Hydro-Québec

POLITIQUE. La rencontre sollicitée par le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, avec Thierry Vandal, sera transmise au prochain président directeur général (PDG) d’Hydro-Québec.

Après que Thierry Vandal ait annoncé qu’il quittera ses fonctions à compter du mois de mai 2015, le député a reçu un accusé de réception de sa lettre du 22 janvier dernier pour discuter du projet d’implantation d’un centre d’expertise régionale à Bécancour.

Il avait également appuyé cette demande par une sortie publique lors de laquelle le maire de Bécancour Jean-Guy Dubois, et la directrice général de la Chambre de commerce et d’Industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), Martine Pépin, avaient joints sa voix à la sienne.

Dans l’accusé de réception, la directrice des Affaires régionales et collectivités, Myriam Truchon, lui assure que sa demande sera «relayée au prochain président», comme il l’avait formulé dans une déclaration publique en date du 31 janvier.

Compte tenu de l’importance de la question en jeu, le député espère pouvoir en parler le plus rapidement possible à la haute direction d’Hydro-Québec.

Rappelons que le centre régional d’expertise qu’il propose permettrait de maintenir dans la région près de 80 emplois d’ingénieurs et un nombre indéterminé d’emplois connexes, afin d’amoindrir les impacts de la fermeture de la centrale qui remonte à plus de 2 ans déjà.

Un bilan mitigé

Le député de Nicolet-Bécancour tient à se dissocier des propos de ceux et celles qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit de l’administration de Thierry Vandal.

À son avis, le bilan du président sortant lui apparaît pourtant plutôt mitigé, si l’on tient compte notamment des deux milliards de dollars engloutis en pure perte dans la fermeture de la centrale.

Il reproche également à l’administration actuelle de la société d’État son manque de transparence, sa gestion en vase clos, sa culture du secret et son éloignement de sa clientèle.

Une occasion de redresser la barre

Donald Martel souhaite donc que le processus de nomination du prochain président s’effectue avec diligence.

En même temps, il voit dans ce processus l’occasion de développer une nouvelle culture d’entreprise et une nouvelle sensibilité au sein de la société d’État.

«Les changements à la haute direction constituent une occasion unique. Il faut redresser la barre et faire en sorte qu’Hydro-Québec redevienne ce qu’elle a déjà été, un véritable partenaire à tous les niveaux de la société et un objet de fierté pour les Québécois», ajoute le député.

Soulignons que la Coalition Avenir Québec considère qu’il faut profiter de cette opportunité pour revoir le mode de nomination du PDG d’Hydro-Québec, qui devrait être soumise aux parlementaires, avec un vote des deux tiers de l’Assemblée nationale.

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