Bris ou vandalisme dans les cimetières: qui paye?

CIMETIÈRE. Bien qu’un cimetière revêt un caractère sacré, il n’est malheureusement pas à l’abri des méfaits et des saccages. Dans l’éventualité de bris ou de vandalisme, la règle générale est que les ouvrages funéraires appartiennent à leur concessionnaire. «Ce sont les héritiers légaux qui deviennent responsables. L’ouvrage reste dans la famille et ce sont aux familles à assumer les coûts lors de bris potentiels», explique Nicole H. Boisvert, directrice générale du Cimetière St-Michel à Shawinigan-Sud.. Bien sûr, advenant le cas d’une faute en termes d’entretien ou d’un incident isolé comme une pierre tombale qui se renverserait sur le pied d’un client, les cimetières sont couverts par l’assurance mutuelle des Fabriques du Québec qui dessert l’ensemble des endroits religieux de la province. Enfin, concernant la promotion de leurs services, les cimetières misent plutôt sur la fidélisation que sur la promotion à proprement parler. «On garde en tête le principe qu’il faut être près de nos gens. On fait donc diverses offensives dans l’année pour communiquer avec les clients et les inviter à nous rencontrer. On veut qu’ils sachent que nous sommes là pour eux et que notre but est de rendre le cimetière le plus convivial possible», souligne la responsable du cimetière Saint-Michel. Du côté du cimetière de Sainte-Flore, Jean-Guy Vincent, bénévole, indique que la mentalité de son organisation n’adhère pas au principe de sollicitation. «On ne fait pas de ventes ou de sollicitation, on laisse plutôt les gens venir à nous. Souvent, les gens choisissent de faire affaires avec nous pour une question de valeurs.»