Blanchet à la barre d’une tribune téléphonique

RADIO. Yves-François Blanchet prendra la barre d’une émission quotidienne sur l’heure du midi à partir du 8 septembre sur les ondes de la radio parlée régionale.

Du lundi au vendredi, de 12h à 13h, l’ex-ministre responsable de la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec animera «Paroles de Blanchet» sur les ondes du 106,9 FM.

Il s’agit d’une émission d’affaires publiques dans laquelle il commentera l’actualité, mènera des entrevues avec des acteurs socio-économiques en plus de donner la parole aux auditeurs de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

L’émission se servira aussi des commentaires reçus par courriel ou sur les médias sociaux pour alimenter la discussion. C’est la journaliste Amélie St-Yves qui s’occupera de ce volet, en plus d’aider à la recherche.

Le 106,9 FM renoue ainsi avec une formule qui a longtemps existé à l’époque où la station portait encore le nom de CHLN. La dernière émission du type «ligne ouverte» avait été animée par Robert Pilotte. Il y a aussi Pierre Martineau qui prenait des appels durant son émission.

«Il y a un besoin pour ça dans la région, estime le directeur de l’information et de la programmation, Philippe Châtillon. Les auditeurs pourront s’exprimer sur plusieurs sujets qui les concernent».

«La radio est un médium de proximité et d’instantanéité. Ça vient renforcer notre mandat parce que les sujets abordés seront uniquement locaux et régionaux», ajoute-t-il.

Pour le moment, «Paroles de Blanchet» est prévu pour durer une heure chaque jour. Ceci sera toutefois réévalué après les Fêtes et la durée de l’émission pourrait être prolongée de trente minutes à une heure.

Yves-François Blanchet continuera également de s’entretenir avec Richard Courchesne, sur le coup de 7h20, dans le cadre de l’émission «Que la Mauricie se lève».

En préparation depuis quelques semaines

La venue d’Yves-François Blanchet à la barre d’une émission du midi était un secret de polichinelle dans le monde de la radio.

Depuis déjà plusieurs semaines, l’ex-ministre, qui demeure à Grand-Mère, menait un «pilote» pour se préparer à entrer en ondes tous les jours.

«Yves-François à la parole facile, mais il devait tout apprendre de la mécanique de la radio, mentionne Philippe Châtillon. Nous l’avons suivi de près durant tout l’été. Il venait quelques heures par semaine au départ et ça s’est intensifié au cours des dernières semaines.»