Bioparc: la Ville et la SPIPB ouvertes au projet

ENVIRONNEMENT. Le projet d’un Bioparc à Bécancour est «recevable» par la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) et «intéressant» pour la Ville. Or, pour le moment, les deux instances affirment être en attente de précisions. Selon elles, la balle est actuellement dans le camp des promoteurs.

«On est au point neutre. Ce n’est pas non, mais on n’est pas rendu là pour l’instant. Les promoteurs nous ont présenté leur projet, mais j’avoue qu’on n’a pas encore donné suite et qu’on a été fort occupé dans les derniers mois, admet Jean-Guy Dubois, maire de Bécancour. Par contre, on serait intéressé à faire le suivi, savoir où ils en sont.»

Même son de cloche du côté de la SPIPB. «Depuis leur présentation, je n’ai pas eu d’autres démarches ou de suivi. Cela dit, on n’a aucune réticence face au projet. On n’est en attente de précisions, mais le projet est recevable de notre côté», assure Maurice Richard, président-directeur général de la SPIPB.

Celui-ci croit que les études de préfaisabilité permettront notamment de voir si le projet se tient. «Ce travail analyse correctement la situation et permet de corriger le tir, au besoin. L’étude soulèvera également les avantages et inconvénients du projet.»

De son côté, M. Dubois reconnaît qu’un tel projet peut être intéressant, mais il considère qu’il est tôt pour déterminer où ce Bioparc serait situé. «D’emblée, il était question du parc industriel. Mais cela pourrait très bien cadrer dans l’incubateur industriel qu’on veut mettre en place dans le Parc LaPrade», lance-t-il.

Concernant le financement de ladite étude de préfaisabilité, les deux hommes rappellent que si les promoteurs désirent déposer leur projet au Fonds de 200M$, ils doivent déjà avoir une base financière. «Ils doivent avoir attaché un bon 50% du budget du projet, via différents partenaires», soulignent-ils.

Éventuellement, il n’est pas exclu que la Ville de Bécancour contribue financièrement au projet. «Mais avant que la Ville mette 20 000$, par exemple, on va attendre de voir ce que les autres disent, illustre Jean-Guy Dubois. À l’heure actuelle, tout ça est un peu prématuré.»