Les îlots de biodiversité de retour cette année à Nicolet

NICOLET. Le projet pilote d’îlots de biodiversité est renouvelé cette année. Mis en place l’été dernier, ce projet permet aux citoyens participants de laisser pousser une partie de leur pelouse au-delà de 20 centimètres et de cultiver des plantes indigènes à certains endroits, le tout sous certaines conditions.

Par exemple, afin de maintenir un climat harmonieux dans le voisinage, une bande minimale de deux mètres, sur l’ensemble des limites du terrain, doit être tondue. Et par mesure de sécurité, un dégagement de cinq mètres est aussi requis autour de tout appareil combustible extérieur (foyers extérieurs, barbecues). 

« On trouvait qu’une année, ce n’était pas beaucoup pour tirer des conclusions. On a donc décidé d’autoriser les îlots de biodiversité sur le territoire de la Ville de Nicolet encore cette année. On y va  encore avec de l’affichage pour ne pas que les gens pensent que leurs voisins ont oublié de tondre un petit bout de leur pelouse », explique la mairesse Geneviève Dubois.

Les affiches sont disponibles à l’hôtel de ville.

Pourquoi des îlots de biodiversité?

Les îlots de biodiversité visent à ramener une diversité de plantes dans la ville, ce qui engendre plusieurs bienfaits, comme une meilleure rétention de l’eau, une plus grande présence d’insectes pollinisateurs et une meilleure qualité du sol.

À Nicolet, ces îlots peuvent prendre place autant dans les cours avant qu’arrière et latérales des citoyens, en autant que leur implantation respectent les normes établies.

  • Respect d’une marge minimale de 5 mètres avec tout appareil combustible extérieur 
  • Respect d’une marge minimale de 2 mètres avec les lignes de terrain;
  • Une bande de 2 mètres doit être maintenue dégagée entre une voie publique et les accès du bâtiment principal (portes d’entrée avant, latérale et arrière);
  • Les îlots de biodiversité ne doivent pas cacher le numéro civique attribué au bâtiment, lequel doit être lisible à partir de la voie publique en tout temps.
  • Les plantes nuisibles doivent être identifiées et retirées sécuritairement du sol s’il advient qu’elles poussent dans un îlot de biodiversité (herbe à poux, herbe à puce, berce du Caucase, renouée du Japon, etc.);
  • Afin de limiter la dissémination des plantes nuisibles et de limiter les dangers pour l’environnement et la santé humaine, celles-ci ne doivent pas être compostées, ajoutées à la collecte des résidus verts, jetées dans la nature ou jetées dans les ordures ménagères. (Source: nicolet.ca)