Le retour du camp de jour à Sainte-Cécile-de-Lévrard

SAINTE-CÉCILE-DE-LÉVRARD.  Pour la première fois depuis une quinzaine d’années, la municipalité de Sainte-Cécile-de-Lévrard offrira le service de camp de jour aux familles de son territoire. Ce sont donc 16 enfants âgés entre 5 à 12 ans qui fréquenteront ce nouveau service, du 25 juin au 8 août 2024.

La demande pour un camp de jour provenait directement des résidents de la municipalité, dont la directrice générale de Sainte-Cécile-de-Lévrard elle-même. « J’étais la première à lever ma main pour dire que je voulais un camp de jour!, lance Amélie Hardy Demers, directrice générale. C’est un service essentiel, ça prend un camp de jour! »

« L’an dernier, il n’y avait pas de camp de jour ni à Sainte-Cécile, ni à Sainte-Sophie, alors tous les autres camps de jour ont été assaillis! Alors quand j’ai donné mon nom pour mon fils à Saint-Pierre-les-Becquets, j’étais dixième sur la liste d’attente, alors c’est sûr que je n’ai pas eu de place », raconte-t-elle.

Beaucoup de parents ont donc levé la main pour manifester leur intérêt dans la création d’un camp de jour, et sur 20 places potentielles, 16 ont été comblées par des jeunes résidant à Sainte-Cécile-de-Lévrard. Le camp de jour emploiera deux animateurs adolescents ainsi qu’une maman d’un des enfants qui fréquentera le camp et qui aura également le poste de coordonnatrice. « C’était une de mes craintes de manquer de personnel, mais finalement, j’ai reçu plus de CV que de postes à combler! Les animateurs ont une belle chimie et les personnalités sont complémentaires! », assure la directrice générale.

« Et je sais déjà que l’année prochaine, j’ai des frères ou des sœurs qui se rajoutent. On devrait donc avoir un camp de jour pour quelques années à Sainte-Cécile! », se réjouit Mme Hardy Demers.

Durant les sept semaines de camp de jour, les enfants auront l’occasion de participer à quatre sorties et, bien entendu, à une panoplie d’activités tenues sur place, au parc Georgette-Baril et au parc-école adjacent. Ils auront donc accès à des balançoires, des modules de jeu et un terrain de basketball, en plus du nouveau matériel que la municipalité se procurera grâce aux subventions qu’elle a obtenues pour ce projet.

« La raison pour laquelle on n’a pas fait le camp de jour l’année passée, c’est parce que le bâtiment était encore en construction dans le parc Georgette-Baril, explique la directrice générale. On travaille très fort pour aménager ce parc. On espère avoir pour l’année prochaine un trampoline géant, un module de jeux pour les 0-5 ans et un terrain de soccer interactif. On serait la troisième municipalité seulement au Québec à avoir ce mur! », mentionne Mme Hardy-Demers, expliquant que le projet de piste de pumptrack a été mis de côté, étant donné celles existant désormais à Parisville et Deschaillons. « On ne fera pas la même chose, car on veut offrir quelque chose de complémentaire », conclut-elle.

Afin de mettre sur pied le camp de jour, la Municipalité a reçu plusieurs subventions, soit 2 150$ de Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour, 2 500$ de la Caisse de Gentilly-Lévrard-Rivière-du-Chêne, 2 206$ d’Emploi été Canada et 10 000$ du Fonds régions et ruralité (FRR) – volet 2.

Également, le nouveau jeu de palet ainsi que le toit du nouveau bâtiment des Loisirs ont été réalisés à 100% grâce au Programme nouveau horizons pour les aînés.