Des élus s’unissent et créent le Regroupement Énergie Renouvelable du Centre-du-Québec

NICOLET-YAMASKA. Dans le but d’analyser plus en détails le potentiel qu’un projet éolien ou tout autre projet d’énergie renouvelable pourrait représenter pour la région, sept maires et mairesses de Nicolet-Yamaska ont décidé de s’unir et de créer le Regroupement Énergie Renouvelable du Centre-du-Québec (RERCQ).

Il s’agit d’une initiative des premiers magistrats d’Aston-Jonction, Sainte-Eulalie, Saint-Léonard d’Aston, Grand-Saint-Esprit, Sainte-Perpétue, La Visitation-de-Yamaska et Baie-du-Febvre.

Ces élus souhaitent s’assurer qu’un éventuel projet soit recevable environnementalement, socialement et économiquement.

 » Mes consoeurs, confrères et moi-même sommes convaincus qu’il est possible d’adopter une approche d’ouverture quant à la faisabilité d’un projet éolien ou de tout autre projet d’énergie renouvelable dans la région. Nous souhaitons évaluer l’ensemble des impacts de tels projets sur nos concitoyennes et concitoyens afin de prendre une décision éclairée et de ne pas laisser passer une occasion de développement économique majeure, sans d’abord bien la comprendre et l’analyser « , mentionne Claude Lefebvre, maire de Baie-du-Febvre et porte-parole du Regroupement.

Le groupe d’élus a l’intention d’être à l’écoute des préoccupations du milieu et des besoins actuels et futurs des municipalités que chacun représente, mais aussi de l’ensemble des municipalités de Nicolet-Yamaska. Le RERCQ souhaite adopter une démarche qui encouragera l’acceptabilité sociale tout en protégeant le territoire et les activités agricoles qui s’y trouvent.

« Nous tenons à rassurer la population que nous évaluerons les possibilités tout en maintenant les canaux de communication ouverts avec elle », insiste M. Lefebvre

Ce dernier rappelle que lors du dernier appel d’offres d’Hydro-Québec qui s’est clos en septembre 2023, trois promoteurs avaient approché la MRC Nicolet-Yamaska avec des options de projets mais en raison de délais jugés trop courts par la MRC, celle-ci avait décidé de ne pas être partie prenante de cet appel d’offres sans toutefois complètement fermer la porte au développement de projets d’énergie renouvelable sur son territoire. « Le Regroupement juge opportun d’analyser les éventuels projets pour bien se positionner dans sa prise de décision tout en informant les citoyennes et citoyens de l’avancement des enjeux. » (MEV)