Des dons axés sur les besoins des jeunes et sur les besoins éducatifs

-SAINT-LÉONARD-D’ASTON. La Fondation de l’école secondaire La Découverte souffle cinq bougies cette année. Depuis sa création, elle a supporté une cinquantaine de projets totalisant 429 000 $. Et ce n’est pas près d’arrêter !

« Il n’y a pas beaucoup d’écoles secondaires en milieu rural qui ont ça ! C’est quasiment un demi-million d’investissements. C’est signe qu’on a un conseil d’administration dynamique et impliqué », lance Jean-Yves Doucet, président de la Fondation.

Ce conseil d’administration compte 14 membres à ce jour. « Ce sont tous des anciens de l’école, que ce soit d’anciens élèves ou enseignants. Ça fait que tout le monde a un sentiment d’appartenance à l’école et est intéressé à faire la différence », ajoute M. Doucet.

La mobilisation est au rendez-vous. Et pour qu’elle soit contagieuse auprès d’un maximum de partenaires financiers, il a été décidé de fonctionner par projets. « Nos partenaires savent pour quoi ils donnent précisément. Ils savent à quel besoin leur don répond. »

Ces besoins peuvent se situer à plusieurs niveaux : infrastructures, activités, réalisations éducatives… « On regarde quels sont les besoins des jeunes, quels sont les besoins au niveau éducatif dans l’école et à partir de là, on travaille le projet puis on le présente à nos partenaires financiers. Souvent, ce sont les enseignants eux-mêmes qui nous présentent un projet [qu’ils ont fait approuver au préalable par la direction de l’école]. C’est le fun pour eux parce qu’ils se sentent appuyés. C’est très motivant pour un professeur », souligne M. Doucet, qui parle en connaissance de cause.

« Quand j’enseignais, je faisais beaucoup de projets. Les directions étaient toujours d’accord avec mes idées, mais ils me posaient toujours la question suivante : Comment vas-tu le financer ? Il fallait que je trouve des subventions, que je remplisse des formulaires ou que fasse de la sollicitation ! Je m’étais dit à l’époque qu’un jour, on aurait une Fondation. Que je travaillerais sur ce projet à ma retraite. Finalement, René Bérubé, un philanthrope d’ici, est venu me voir juste avant que je prenne ma retraite pour démarrer une Fondation et ça a fonctionné », se remémore M. Doucet.

Il était clair dès le départ que cette nouvelle fondation aurait le mandat de faire une différence dans tous les secteurs de l’école. C’est ce qui est arrivé. « Au cours des cinq dernières années, on a fait des projets en adaptation scolaire, en musique, en arts plastiques, en sport, en sciences, et on a même créé des bourses. On remet aux élèves 16 bourses totalisant 3000 $. »

Une tonne de projets

Le 16 avril dernier, la Fondation inaugurait la salle de spinning dans laquelle elle a investi plusieurs milliers de dollars. D’autres projets sont sur le feu. Certains sont d’ailleurs sur le point d’être prêts. « Présentement, on termine le projet de la bibliothèque. On investit 100 000 $ à cet endroit. On a tout rénové. Ce qu’il reste à faire, ce sont deux cubicules pour des travaux d’équipe. L’architecte finalise les plans. Ensuite, on pourra aller de l’avant avec leur aménagement », souligne M. Doucet.

D’ici juin, un autre projet se concrétisera, cette fois sur le terrain de l’école. « C’est un projet de verdissement et d’amélioration de tout l’extérieur de l’école. Il nous a été soumis par le comité environnement, qui est composé d’une vingtaine d’élèves supervisés par l’animatrice de vie spirituelle et d’engagement communautaire. On va planter entre 100 et 150 arbres matures sur les terrains de l’école et installer des bancs avec bacs à quelques endroits. »

Ces bancs originaux, qui accueilleront divers végétaux, sont fabriqués par les élèves -eux-mêmes avec l’aide d’un professeur. « Ce projet permettra d’agir concrètement sur les changements climatiques, parce que -Saint-Léonard-d’Aston est l’un des plus gros points de chaleur de la région », note M. Doucet.

Dans la marmite de projets figure aussi le remplacement des projecteurs de l’auditorium. « On fonctionne encore avec de vieux projecteurs, où il faut remplacer un mica à l’intérieur pour changer la couleur. On est en train de faire faire des soumissions dans l’optique d’avoir des projecteurs DEL. On parle d’un projet avoisinant les 50 000 $, né d’une demande d’une enseignante. »