Cannabis : branle-bas de combat dans le Petit-Saint-Esprit

CANNABIS. Le mercredi 18 septembre, en avant-midi, la Sûreté du Québec invite un représentant du Courrier Sud à assister à une opération de démantèlement d’un site de production extérieure de plants de cannabis dans le rang du Petit-Saint-Esprit de Nicolet. En présence de la Gendarmerie royale du Canada et rien de moins qu’un hélicoptère des Forces armées canadiennes, il a pu assister à une «récolte» d’environ 200 plants dissimulés dans un champ de blé d’Inde.

L’Armée était de l’opération.

«Aujourd’hui, c’est une journée d’éradication de plants de cannabis à Nicolet. Ce type d’opération s’effectue à travers le Québec dans le cadre du programme ACCES-Cannabis. Oui, la surveillance aérienne est un moyen qui nous permet d’identifier des secteurs, mais il n’est pas le seul employé par les enquêteurs», précise Hélène Nepton, porte-parole de la Sureté du Québec.

Évidemment, en temps et en argent, ce type d’opération est-il encore justifié dans le contexte de la légalisation du cannabis? «Malgré l’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis, certaines activités en dehors du cadre légal demeurent des infractions inscrites dans le Code criminel, comme la production, la possession dans un but de trafic, la vente sur le marché noir, l’importation et l’exportation. Cela demeure des crimes et on continue notre travail dans ce sens», indique-t-elle.

Au total, près de 2 500 plants ont été saisis au Centre-du-Québec au cours de la journée du 18 septembre. En plus de Nicolet, des opérations ont été menées à Pierreville et à Saint-Célestin.