Des mesures pour l’environnement et la hausse du salaire minimum demandées

ÉLECTIONS. En ce 27e jour de la campagne électorale, la Coalition des forces sociales de la Mauricie et du Centre-du-Québec a émis ses revendications à l’endroit des candidats des différents partis de la région.

La Coalition demande notamment la hausse du salaire minimum à 15$, l’amélioration des conditions de travail, entre autres en ce qui a trait à la conciliation travail-famille, et le rehaussement du financement dédié à la mission des organismes communautaires.

«Les coupures ont mis à mal les services publics. Les élus doivent agir et rétablir le financement de ces services, qu’on parle des soins à domicile, des CHSLD ou en éducation. C’est dans les services directs à la population que ces coupes se sont répercutées. On parle beaucoup de maternelle 4 ans, mais on a un réseau de CPE de qualité pour nos petits. Il faut les financer adéquatement», lance Lorraine Dugas, porte-parle de la Coalition des forces sociales de la Mauricie et du Centre-du-Québec et vice-présidente au Conseil central du Cœur du Québec – CSN.

Cette dernière estime également que les 220 organismes communautaires de la Mauricie et du Centre-du-Québec souffrent d’un sous-financement de 13 millions $. L’austérité a eu diverses répercussions depuis 2012.

À la Table de concertation du Mouvement des Femmes de la Mauricie (TCMFM), cela a entraîné la fin des activités du programme Mauriciennes d’Influence. D’autres organismes ont dû fermer leurs portes, faute de financement. À Trois-Rivières, ce fut le cas de L’Accorderie.

Mme Dugas se désole également du fait que l’environnement au Québec est presque absent des conversations depuis le début de la campagne électorale.

«L’environnement est le sujet de l’heure. Plusieurs drapeaux rouges ont déjà été levés, mais on fait encore trop peu à ce jour. On a vécu neuf périodes de canicule cet été et ce n’est qu’un signe parmi tant d’autres. Il faut développer davantage les énergies propres. On s’attend à voir les futurs députés prendre des mesures concrètes et permanents pour faire diminuer notre empreinte écologique», précise-t-elle.

«La plupart des candidats de la région sont déjà au courant de ces enjeux. On les sensibilise sur une base plus individuelle, mais je suis convaincue qu’ils sont déjà au courant, ajoute-t-elle. On continue de maintenir le contact.»