Valérie Leblanc, guide et auteure historique

CULTURE. Tout récemment, Valérie Leblanc terminait son cinquième été à titre de guide touristique de l’église de Sainte-Sophie-de-Lévrard. Une belle façon pour elle de vivre son grand intérêt pour l’histoire, que l’on retrouve d’ailleurs dans ses trois premiers romans.

«Il y a quelques étés, j’étais ici à l’église de Sainte-Sophie de Lévrard. Il y a un gros orage et j’ai vu mon personnage Malvina. Par la suite, j’ai écrit le premier tome «Le village» en dix semaines. Le tome 2 et le tome 3 ont suivi», précise l’auteure qui s’est concentrée à ce jour sur des romans à saveur historique qui déroule à Sainte-Sophie-de-Lévrard au 19esiècle.

Un intérêt pour l’histoire qui lui a été transmis par son père Marcel. «J’ai énormément de respect pour les gens de l’époque. Ils se sont tenus debout. Après 400 ans, si on parle encore français, c’est grâce à nos ancêtres. Il faut transmettre notre héritage, notre histoire collective», ajoute-t-elle.

Extrait du tome 1 «Le village»

En 1835, tandis que certains paroissiens du petit village de Sainte-Sophie-de-Lévrard coulent des jours paisibles, d’autres vivent une année de labeur, parsemée de doutes et de déchirements.

Hermine Baril, jeune adolescente de 13 ans, subit bien malgré elle les commérages immondes du curé Trudel et doit faire face au scandale dégradant qui l’éclabousse. Il n’en faut pas plus pour que le nouveau résidant du village, Alphonse Gaudet, fasse délier les mauvaises langues, provoquant ainsi les foudres délirantes du curé. Hermine pourra-t-elle un jour ou l’autre vivre à la face du monde son amour naissant?

Pendant ce temps, Eugénie, la maîtresse d’école du 4e Rang, se heurte violemment aux valeurs de son époque. C’est au moment où, nouvellement installée à Leclercville, et alors que tout semble enfin s’arranger pour elle que la malédiction frappe une fois de plus sur la pauvre créature. Comment Eugénie aurait-elle pu présager une telle trahison? Survivra-t-elle à cette insoutenable déchirure?