Un piano «de luxe» remis à l’école secondaire La Découverte

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. La Fondation la Découverte vient d’offrir aux élèves de l’école secondaire de Saint-Léonard-d’Aston un puissant et impressionnant outil pédagogique: un piano à queue avoisinant les 60 000$.

Grâce à ce don, les jeunes de l’école ont maintenant sous la main un outil extraordinaire pour exprimer leur passion musicale. C’est avec un grand sourire que le directeur Yannick Morin a accueilli ce don, qui a également été rendu possible par la contribution de 20 000$ du député Donald Martel et de Jean-François Roberge, le ministre de l’Éducation.

«En mon nom et celui de tous les élèves de l’école, je désire remercier l’équipe de la Fondation, son conseiller René Bérubé et les généreux donateurs qui ont rendu possible cet immense don qui va perdurer dans le temps. C’est émouvant d’une certaine façon de voir et d’entendre un instrument de cette qualité. Ce l’est également de constater que des gens croient en notre école en faisant des dons importants qui permettent à nos jeunes de vivre des expériences particulières et uniques dans la région», souligne Yannick Morin.

Musicalement parlant, Dany Guimond voit dans l’acquisition du piano Yamaha de 2,27 mètres une addition de choix tant pour la salle de spectacle que le programme de l’école. «Nos pianistes vont pouvoir s’améliorer de façon notable et exprimer dans son entièreté leur talent lors de nos spectacles. C’est vraiment une belle tape dans le dos. Les gens de la Fondation croient en l’importance de l’éducation musicale au secondaire et ils le concrétisent à nouveau», exprime l’enseignant en rappelant que la Fondation a également répondu présente pour l’achat d’un Drumline l’an passé.

Coprésident de la Fondation, Jean-Yves Doucet, croit que le piano sera un outil bénéfique à la fois pour l’éducation des élèves que pour leur mieux-être. «Avec la pandémie, on pense à la Fondation que des instruments de musique de qualité aident à la motivation des élèves. Oui, ils pourront apprendre, mais également se divertir et se sentir mieux».

Lui aussi membre du conseil d’administration, l’ancien enseignant de musique Georges Allyson perçoit dans l’arrivée du piano comme un moment marquant pour l’histoire de son alma mater. «L’auditorium de l’école, c’est un berceau pour découvrir ses passions. De voir y rentrer le piano aujourd’hui, j’en ai des frissons pour la qualité du son et de ses composantes, mais aussi en pensant aux élèves qui vont concrétiser leur passion maintenant, dans 10 et dans 50 ans. On sera plus là et le piano sera encore là. Et un jour, quand on pourra, on va l’inaugurer avec des pianistes qui sont actuellement des élèves et des anciens. Ça va être une vibrante célébration de la musique et de notre école», conclut-il.