Le Théâtre du Coq explorera de nouvelles avenues

SPECTACLE. Après neuf années de théâtre d’été, le Théâtre du Coq de Sainte-Perpétue laissera la place à d’autres projets.

Ce sera un comité de bénévoles qui prendra en charge la vocation future de l’établissement et qui en assurera la programmation. La directrice générale du Théâtre, Joane Saucier, a annoncé son départ au terme de la série de représentations de la pièce «Vague de fond».

«J’ai pris ma décision en octobre dernier. Je savais que la saison 2018 serait ma dernière.»

Le retour de sa fille Charlie Jutras sur la scène familiale, après deux années d’absence, l’a grandement réjouie. On se rappelle que Charlie était copropriétaire de l’établissement et avait pris part à toutes les productions estivales du Théâtre entre 2010 et 2015, avant d’entreprendre d’autres projets artistiques.

«Ça a permis de clore en beauté cette dernière année de théâtre d’été», soulève Mme Saucier.

«On a aidé la relève du domaine théâtral et soutenu des comédiens d’ici. On a contribué à faire connaître théâtre d’été dans un petit milieu.  On en est bien fier»

– Joane Saucier du Théâtre du Coq

La directrice générale admet que côtoyer les comédiens et les spectateurs va grandement lui manquer. Cependant, la préparation de la saison et la gestion des lieux commençaient à l’essouffler. «Ça demande beaucoup d’énergie. Je ne l’ai plus. En ce qui concerne la rentabilité, elle n’a pas nécessairement toujours été au rendez-vous.»

Pour l’atteindre, le Théâtre devait obtenir un taux de fréquentation d’environ 70%. Cette saison, la salle a été remplie à 65% malgré une grande campagne publicitaire.

«Ce n’est pas un milieu facile, le théâtre d’été, d’autant plus que les gens ont plein d’offres d’activités à faire un peu partout», juge-t-elle.

Cela dit, ça ne signifie pas qu’il n’y aura plus de théâtre d’été au Théâtre du Coq, poursuit-elle: «Ça déprendra ce que le futur comité décidera de faire de cet espace».

Le souhait de Joane Saucier est que diverses activités à vocation culturelle s’y tiennent. «Des pourparlers sont en cours», indique celle qui intégrera d’ailleurs ce comité.

Le bâtiment demeurera la propriété de son conjoint.