Jo Cormier se rappelle de ses débuts

CULTURE. Étoile montante de l’humour québécois, Jo Cormier a foulé les planches pour la première fois à l’école Harfang-des-Neiges et l’école les Seigneuries. Ce natif de Gentilly, aujourd’hui âgé de 30 ans, a accepté de répondre à nos questions.

Tes parents étaient-il dans le domaine des arts?

Pas du tout. C’est du monde qui a quand même le cœur à la bonne place (rires)! Ma mère, Carole Moreau, a travaillé au Courrier Sud, à la réception. Le monde est petit. Mon père, c’est Normand Cormier. Je vais encore souvent à Gentilly, avec eux, pour prendre du bon temps dans le calme. Je vais toujours faire un tour de machine pour voir les rangs, les rues et le terrain de soccer en bas. Ça me fait rappeler mes chums comme Édouard, Hubert, Alex, David, Simon, Hugo, Karl, Maxime et Simon Demers, mon fidèle acolyte de Secondaire en spectacle. On écrivait nos numéros. J’ai même gardé mes cahiers!

Avais-tu le sens du spectacle dès l’enfance?

Oui, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Je n’ai jamais dérogé. Moi, je ne voulais pas devenir astronaute, j’allais être humoriste. C’est plus facile (rires)! Plus sérieusement, enfant, c’est moi qui animait les rassemblements de la famille Cormier.

Qui avais-tu comme modèle?

Ma plus grosse influence demeure Claude Meunier et La Petite vie. Il y a eu aussi Jim Carrey. J’aime aussi des conteurs comme Jean-Marc Parent. À l’adolescence, j’ai été influencé par les Chick’n Swell. J’aime bien Patrick Groulx. Je l’avais rencontré une fois pour la radio étudiante des Seigneuries. Les Chick’n Swell et Patrick Groulx  sont les seuls autographes que j’ai eus dans ma vie. Parfois, je fais la première partie de Patrick. J’ai même eu un numéro avec. C’est vraiment quelque chose d’important pour moi.

Au primaire, as-tu fait de la scène?

Chantal Brunelle, en sixième année, m’avait donné une chance. Elle organisait un spectacle dans lequel on pouvait faire ce qu’on voulait. Ma mère m’avait aidé à faire un décor pour un sketch de La Petite vie. Ç’a été un déclencheur. Si je pouvais faire quelque chose pour ma région, ce serait justement de donner encore plus d’occasions à des jeunes de faire de la scène. À toutes les fois que l’on me demande des ateliers dans ma région, c’est un plaisir. On ne peut jamais renier d’où on vient, surtout quand c’est d’un nid d’amour!

Au secondaire, je t’imagine de tous les spectacles, c’est bien le cas?

Oh oui! Dès secondaire un, j’essayais toujours d’avoir un petit rôle. Yannick Blanchet m’a fait jouer dans plusieurs choses. Il m’a donné la chance de travailler pour sa compagnie qui organise des évènements. Il m’a ouvert une fenêtre sur l’art. Je l’en remercie comme tous ceux qui m’ont encouragé dans ma passion que je continue de vivre encore aujourd’hui.

À propos de Jo Cormier

Dès son enfance, Jo Cormier fait part à ses parents de son souhait de faire de l’humour avant même de commencer l’école. Depuis, sa passion n’a cessé de grandir: il aime surprendre et faire rire, que ce soit en se faisant passer pour un océanographe à Un souper presque parfait, comme improvisateur, dans des capsules Web ou sur scène. Après avoir participé au Mobilo Aquafest, au Zoofest et au podcast Mike Ward Sous écoute, c’est à l’été 2017 qu’il se fait particulièrement remarquer sur les planches de la Place des Arts alors qu’il participe au gala Juste stand-up de Patrick Groulx. En 2018, il présente son premier spectacle solo Jo Cormier Crowbar dans différents festivals et au Bordel comédie club. Il assure également régulièrement les premières parties de Guillaume Wagner, Julien Lacroix et Yannick De Martino. Au printemps 2019, il a commencé à présenter son nouveau spectacle Jo and the Golden Kimono.

Diplômé en Art et technologie des médias profil radio, il est réalisateur de plusieurs séries humoristiques Web, comédien et stand-up.

On peut le suivre sur sa page Facebook :https://www.facebook.com/jonathanmoreaucormier/