Des danseurs de Gentilly brillent sur la scène de Hit the floor

BÉCANCOUR. Nul doute que l’année 2022 restera gravée dans la mémoire de jeunes danseurs du studio District V… et de leur mentor Vincent Desjardins! Après deux ans de pandémie, sans pouvoir danser ensemble, ils ont repris la compétition avec le couteau entre les dents et ont brillé sur la scène de la compétition Hit the floor. Au moins trois danseurs de Gentilly ont baigné dans cette euphorie : Mathias Grondin, Lilijade Pepin et Maya Pepin.

À Lévis, en mai dernier, les danseurs de la troupe Conversion ont réalisé un très grand rêve en remportant les grands honneurs de Hit the floor parmi les 1200 numéros en compétition. Leur performance leur a permis de mettre la main sur un chèque de 10 000$. Puis, en fin de semaine, ils ont été sacrés « Champions all-stars 2022 » au troisième événement Hit the floor de l’année, à Gatineau; un titre assorti d’une bourse de 1000$.

Le numéro qui a séduit les juges a été inspiré par… un bébé à naître! En effet, Vincent Desjardins l’a concocté alors qu’il s’apprêtait à devenir papa. C’est le battement du cœur du bébé qui est le fondement de la trame sonore. 

Au lendemain de la victoire de Lévis, il adressait ces mots à son futur bébé, sur Facebook: « Même si tu n’es pas encore né, tu as déjà été la source d’une de mes plus grandes inspirations et le noyau même d’une pièce que je ne pourrai jamais oublier. »

« Ce numéro a une immense valeur pour nous tous », a renchéri Maya Pepin, membre de la troupe, qui n’a pas manqué l’occasion d’exprimer sa gratitude pour « le papa de la grande famille du District » : « Merci beaucoup Vincent de nous laisser interpréter cette chorégraphie qui pour toi veut tant dire, de nous faire confiance et de nous pousser pour rendre cette pièce à la hauteur de tes attentes. »

Vincent Desjardins reconnaît que « les dernières années ont été riches en émotions » et que « le retour à la danse fut un défi énorme pour tous, que ce soit de retrouver la motivation ou la passion, redécouvrir ce qui était de l’acquis auparavant ou de réapprendre des choses que l’on croyait pourtant si simples. »

Pour lui, « la création de plusieurs numéros a été un défi » jusqu’à ce que la vie redevienne un peu plus normale : « Je m’inspire souvent du quotidien de la vie pour créer mais celle-ci n’existait plus », exprime-t-il.

Puis, un futur bébé est arrivé dans le décor; « le plus beau cadeau qui soit ». Et ses élèves, qu’il appelle ses « enfants », ont su rendre hommage à cette grande nouvelle, dansant sur la plus belle musique qui soit: le son du cœur de son bébé. « Ça ne s’oublie pas », termine-t-il.