Stéphane Hébert voit l’Amérique dans son rétroviseur

TRANSPORT. Contrairement à la chanson des Cowboys fringants, ce que Stéphane Hébert voit dans son rétroviseur ne lui déplait pas. Interviewé après qu’il ait traversé les Adirondacks via la 87, le résident de Trois-Rivières originaire de Saint-Léonard-d’Aston est heureux dans le monde du transport, COVID-19 ou non.

«Passer les douanes, ça va super bien. La seule chose que les douaniers te demandent, c’est si tu es malade ou tu as été en contact avec des gens malades. Chez les clients, il y a certaines places où il faut mettre le masque et ils prennent notre température. Dans les haltes routières, le masque est requis», indique celui qui se spécialise dans le transport des fruits, des légumes et de la viande.

Malgré quelques désagréments, Stéphane Hébert ne regrette pas d’avoir fait le virage vers le camionnage en 2003, lui qui oeuvrait dans l’entretien ménager. «C’est un rêve d’enfance, j’ai toujours aimé les camions. La route, c’est la liberté. Je ne suis pas dans une shop où j’ai à puncher. J’organise mon horaire», souligne celui qui roule entre 4000 et 5500 kilomètres par semaine.

Un métier qui s’en va en s’améliorant selon celui œuvre chez Transport LFL. «Depuis qu’on a le log électronique, les compagnies se sont adaptées avec les clients. On attend beaucoup moins lors des débarquements et des embarquements de marchandises», conclut Stéphane Hébert avant de reprendre la route vers New York.