Quatre lutins, un père Noël et de la magie à Fortierville

FORTIERVILLE. Le Père Noël a frappé à la porte d’une cinquantaine de maisons de Fortierville en plein jour le 24 décembre dernier. Accompagné de quatre lutins, il a remis à 135 enfants du village une tasse remplie de petites douceurs.

Sa venue surprise au village est une initiative de Cindy Lemay. Personne, à part son conjoint, ses trois enfants et une poignée de partenaires n’avait été avisé au préalable de cette tournée soigneusement préparée. «On voulait vraiment faire une surprise à tout le monde; autant les parents que les enfants», raconte Mme Lemay, une citoyenne reconnue pour sa grande implication au sein de sa communauté.

Dans les semaines précédentes, Cindy Lemay s’était procuré le matériel nécessaire au projet et avait identifié, avec l’aide de la mairesse du village, les maisons où vivaient des enfants. C’est elle et ses enfants – Angélik (9 ans), Alex (7 ans) et Klara (5 ans) – qui ont assemblé une à une les tasses remises par le Père Noël. «On y a consacré environ une heure et demie à quatre. Ç’a super bien été».

Le Père Noël a rendu visite aux familles de Fortierville en plein jour le 24 décembre dernier.

Le jour J, toute la famille s’est déguisée pour la grande distribution. Cindy et ses enfants jouaient le rôle de lutins alors que son conjoint incarnait le Père Noël.

L’émerveillement a été au rendez-vous tout au long des trois heures qu’a duré la distribution. «On s’est promené de maison en maison en respectant évidemment les règles sanitaires, raconte Cindy Lemay. On cognait puis on s’éloignait de la porte après avoir déposé la tasse. Les enfants étaient contents et les parents surpris! On pouvait sentir une certaine magie.»

La distribution s’est terminée sous une pluie battante et avec un sentiment de satisfaction inégalable. «Habituellement, le Père Noël vient à l’église de Fortierville pour distribuer des cadeaux aux enfants de 12 ans et moins [à l’occasion du Noël des artisans]. Cette année, l’activité n’a pas eu lieu. J’ai simplement voulu la penser autrement», termine Cindy Lemay.