Ludolettre souligne la Semaine de l’alphabétisation populaire

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. C’est au cœur d’une année qui n’a rien de normal que Marie-Claude Morin a fait son entrée à la Ludolettre. Arrivée en poste le 1er février 2021, la nouvelle directrice générale de l’organisme de Saint-Léonard-d’Aston tient quand même à rappeler que c’est que c’est du 29 mars au 2 avril que se tient la 5e Semaine de l’alphabétisation populaire.

«L’alphabétisation, c’est l’amélioration des conditions de vie de la population. C’est une façon de redonner aux gens du pouvoir sur leur vie», explique celle qui détient une maîtrise en Communication sociale et un certificat en intervention sociocommunautaire de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Oeuvrant jusqu’à récemment dans un regroupement d’organismes communautaires, la femme proactive avait le goût de renouer avec le terrain.

Évidemment, comme ailleurs, la pandémie a influé sur la Ludolettre. «Les apprenants n’ont pas nécessairement des appareils électroniques et Internet à la maison. Heureusement, nous avons de grands locaux et on a pu s’adapter en ayant la distance de deux mètres entre les personnes. On est capable de maintenir nos activités», explique-t-elle en mettant l’accent sur l’importance du présentiel pour les clientèles en alphabétisation.

«Les gens ont besoin de briser l’isolement oui pour apprendre, mais aussi comme milieu de vie. Ça fait du bien de sortir de la maison», ajoute Marie-Claude Morin qui invite la population à se renseigner sur la Ludolettre.

«Tout le monde a sa place ici. On est bien reçu et on peut apporter ses idées. On ne juge pas. On peut apprendre à tous les âges. Il n’y a pas de honte à demander de l’aide. On est là pour ça», conclut-elle.

Rappelons qu’au Québec, plus d’un million d’adultes ont de grandes difficultés avec la lecture, l’écriture et le calcul.