L’école l’Oasis s’allie aux familles immigrantes

SAINTE-FRANÇOISE. Le 21 février dernier, 70 élèves de 5e et 6e élèves de Parisville, Deschaillons, St-Pierre-les-Becquets, Ste-Cécile-de-Lévard, Ste-Sophie et Fortierville ont pu en apprendre plus sur les familles immigrantes venues s’installer dans le secteur Est de la MRC de Bécancour. Ils se sont rendus à l’école l’Oasis de Sainte-Françoise où des élèves les accueillaient dans le cadre de leur projet entrepreneurial intitulé «Chez nous c’est chez vous».

Ce projet, qui était aussi ouvert au public, a été l’occasion parfaite de tisser des liens avec ces familles qui méritent d’être découvertes. Avec le soutien logistique du Projet d’accueil et d’intégration solidaire (PAIS), les élèves ont travaillé fort pour offrir une activité mémorable et enrichissante.

«Les élèves ont été partie prenante de l’organisation de la journée. Ils ont eu huit rencontres avec les personnes immigrantes pour amasser de l’information sur leur pays d’origine. On a fait de l’univers social et de l’éthique et culture religieuse. Ils ont approfondi la communication et appris des mots dans d’autres langues. On a travaillé notre français, car on a rédigé un communiqué de presse et fait des lettres d’invitation. Les jeunes de l’Oasis voulaient montrer leur travail aux autres écoles. Ils étaient fiers de présenter leurs découvertes», a fait savoir Josée Montminy, enseignante.

«L’objectif de la journée est bien résumé dans le titre qui a été donné au projet», indique Céline Auger, co-coordonnatrice du PAIS. «Apprenons à bien vivre ensemble, apprenons à connaître notre culture, apprenez à connaître la nôtre. Unissons nos différences. Faisons ça ensemble dans la joie», poursuit-elle.

La collaboration de l’Équipe médias de l’École les Seigneuries a également été sollicitée dans ce projet. Elle a pris en charge les communications et recueilli les réflexions de certains élèves: «Même si les personnes viennent d’ailleurs, ce n’est pas un problème!», a remarqué Melaël Habel, élève à l’École Marie-Sophie.

«On est différent, mais on tous pareils», a pour sa part résumé Anthony Jean, élève à l’École Marie-Sophie.

(Avec la collaboration de Stéphane Lévesque)