Épilepsie Mauricie/Centre-du-Québec reçoit 6 000$ de Walmart
RÉGION. Épilepsie Mauricie/Centre-du-Québec est en pleine campagne de financement. C’est que l’organisme se relève tout juste de l’arrêt brutal de ses activités de collectes de fonds, minées par la pandémie des derniers mois.
L’annulation de plusieurs activités-bénéfices a fait mal à l’organisme. Heureusement, la Fondation Walmart est en train de combler une partie des pertes encourues. Épilepsie Mauricie/Centre-du-Québec a déposé une cinquantaine de demandes de 1 000 $ aux différentes Fondations Walmart de la province. Jusqu’à présent, six y ont répondu favorablement, permettant à l’organisme de poursuivre sa mission d’améliorer les conditions de vie des personnes épileptiques et de leurs proches.
Épilepsie Mauricie/Centre-du-Québec travaille sur trois projets phares, le premier étant d’assurer un service de transport santé.
«Il faut être membre d’Épilepsie Mauricie/Centre du Québec pour en bénéficier. On amène les usagers à leurs rendez-vous médicaux à Trois-Rivières, Montréal, Québec ou Sherbrooke », dit Patricia Collin, directrice d’Épilepsie Mauricie/Centre-du-Québec.
« La majorité des personnes épileptiques n’ont pas le droit de conduire », rappelle-t-elle.
Les sommes récoltées vont aussi servir à la mise en place d’une ligne d’écoute 24/7 que l’on peut joindre en cas d’urgence ou de malaise. N’oublions pas qu’une crise d’épilepsie peut parfois être fatale.
« Il y a très peu de gens qui savent quoi faire en cas de crise d’épilepsie , y compris au 911», souligne Mme Collin. Voilà pourquoi Épilepsie Mauricie/Centre du Québec intervient aussi auprès des travailleurs de la santé, des services sociaux et de l’éducation. L’organisme leur propose des ateliers de formation et de sensibilisation pour expliquer les manœuvres à faire .
Épilepsie Mauricie Centre-du-Québec, qui est toujours à la recherche d’un financement récurrent, doit organiser sa grande marche annuelle dans le centre-ville de Trois-Rivières en septembre prochain. L’objectif est de sensibiliser la population à la réalité des personnes et travailleurs épileptiques au Québec. La plupart des personnes atteintes vivent bien au quotidien avec la maladie.
« L’an dernier, il pleuvait à boire debout. On a eu une centaine de personnes qui y ont participé. Cette année, on met les chapelets sur la corde à linge pour être capables d’avoir un millier de personnes », conclut Patricia Collin.
Pour plus d’informations : www.epilepsiemcq.org