Des projets pour la MDJ La Forteresse

BÉCANCOUR. La Maison des jeunes (MDJ) La Forteresse de Sainte-Angèle-de-Laval a acquis, à l’automne 2021, le terrain voisin de ses installations. C’est la pandémie qui a donné le goût au conseil d’administration de l’organisation de donner de l’espace supplémentaire à ses intervenants et aux jeunes…

« C’était à vendre depuis plusieurs années, mentionne Élysabeth Dupont, coordonnatrice de la MDJ. On n’avait jamais vraiment pensé à acheter ça, mais pendant la pandémie, les intervenants ont commencé à animer dans le stationnement parce qu’on ne pouvait pas entrer dans la bâtisse. C’était compliqué à cause de la distanciation. Une membre du C.A. a lancé l’idée d’acheter le terrain pour y faire des animations et y aménager un coin feu, entre autres. J’ai alors entrepris des démarches qui ont mené à l’achat du terrain en octobre 2021. » 

Au courant de l’été dernier, l’organisation a réalisé une première étape d’aménagement. « On a refait le terrassement. On a égalisé le terrain, enlevé un arbre dangereux et démoli le garage qui y était construit. Ça fait un beau terrain », explique Mme Dupont.

La deuxième étape devrait consister en la construction d’un bâtiment servant principalement à entreposer du matériel. « On a 18 mois pour reconstruire, à moins qu’on demande une extension à la Ville. Pour l’instant, on est à penser au genre de structure qu’on souhaite avoir. Il faudra aussi faire faire des plans et obtenir des soumissions, en plus de s’informer sur tout l’aspect légal entourant la construction et le financement. » 

La coordonnatrice de la MDJ souhaite qu’une partie du bâtiment soit dédiée à de l’entreposage. « On n’a pas énormément de place dans la MDJ. On pourrait aussi s’en servir pour y stocker du matériel inter-mdj, c’est-à-dire du matériel qu’on se prête entre les maisons des jeunes de la Ville (L’Éclipse de Bécancour, MDJ Sainte-Gertrude et Gentilly Transit Jeunesse). »

Le conseil d’administration doit également déterminer l’utilisation future du terrain. Par exemple, y aura-t-il un jardin communautaire, une aire de pique-nique, un coin feu, ou encore une plantation d’arbres fruitiers ou de fines herbes? Voilà les idées évoquées par Élysabeth Dupont. « C’est un terrain au cœur du village. On est fier de lui redonner une seconde vie. Maintenant qu’il est tout beau, on en voit tout le potentiel. On va le développer une étape à la fois. »

Pour cela, les administrateurs de la MDJ devront trouver du financement, souligne par ailleurs Mme Dupont. « On n’aura pas le choix de faire des demandes de commandites. Ça pourrait être des bancs commandités par des entrepreneurs ou quelque chose du genre, mais on n’est pas rendu là. »