Des courts-métrages sur des églises d’ici

MRC DE BÉCANCOUR. Depuis deux ans, Yves Coulombe et Sylvain Piché parcourent le Québec pour immortaliser en vidéo les plus belles églises catholiques centenaires de la province. Les deux hommes de Lanaudière le font par plaisir, simplement parce qu’ils sont des passionnés d’architecture, d’histoire et de patrimoine.

Tout récemment, ils étaient de passage dans l’est de la MRC de Bécancour pour y capter des images des églises de Fortierville, Sainte-Sophie-de-Lévrard, Saint-Pierre-les-Becquets et Gentilly. Ils ont aussi profité de leur séjour pour filmer quatorze autres églises dans les MRC de Lotbinière, de L’Érable, d’Arthabaska, ainsi qu’à Lévis. Le tout s’est réalisé sur deux semaines, soit du 24 au 30 avril et du 23 au 31 mai.

Les vidéos des églises de Fortierville et Sainte-Sophie-de-Lévrard sont déjà en ligne sur leur site web (www.surlaroutedenoseglises.com) et sur leur chaîne YouTube. Celles de Saint-Pierre-les-Becquets et de Gentilly le seront au cours des prochaines semaines.

« On diffuse un nouveau court-métrage par semaine; tous les lundis », précise Yves Coulombe. Le duo a dans ses manches une vingtaine de vidéos prêtes à être diffusées ou encore en attente de production. « On fait ça en plus de notre travail régulier. On consacre nos congés et nos soirées au projet. »

Pour le moment, environ 75 vidéos peuvent être visionnées. Les deux mordus envisagent de réaliser quelques tournages dans leur patelin cet été, puis de refaire un blitz dans une autre région administrative à l’automne. « On ne sait pas encore où, par contre. »

Ambitieux projet

Yves Coulombe et Sylvain Piché recherchent des églises catholiques centenaires, qui ont conservé une partie de leur cachet d’origine. Leur objectif ultime est d’immortaliser toutes les églises du Québec correspondant au profil, tout en priorisant le plus possible celles qui sont menacées de démolition ou qui seront converties. « Le travail est ambitieux », admettent-ils, prévoyant pouvoir le rendre à terme en dix ans, à raison d’une quarantaine de courts-métrages par année. 

Leur initiative est de plus en plus connue. Des fabriques et des diocèses entrent même parfois en contact avec eux pour leur proposer de passer filmer certains édifices. D’autres reconnaissent publiquement leur travail, comme l’a fait récemment le Diocèse de Nicolet sur sa page Facebook; une attention grandement appréciée par les deux créateurs de contenu: « Que l’on parle de nous et que nos vidéos soient regardées, c’est ça, notre récompense », termine M. Coulombe.