Construire des ponts entre nous

Une 4e édition du « Stage en milieu autochtone » s’est tenu récemment à la Riveraine et a su rassembler une vingtaine de participants des trois écoles secondaires, le tout chapeauté par leurs animatrices à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (AVSEC). 

Initié il y a quatre ans par Marlène Dubois, AVSEC aux Seigneuries, le stage s’est déroulé au Domaine Notcimik à La Bostonnais, un domaine familial entièrement consacré à la culture atikamekw.

Sur deux jours, les élèves ont pu échanger avec une panoplie d’invités membres de la nation Atikamekw dont des gens œuvrant au Centre d’Amitié autochtone de La Tuque, une historienne rattachée à l’histoire des Atikamekws, Madeleine Basile, du Conseil de la nation Atikamekw et même le grand chef de la nation Atikamekw, Constant Awashish.

Un projet porteur de sens pour les organisatrices « car il s’agit d’une rencontre nécessaire et authentique basée sur l’égalité entre nations qui partagent un même territoire depuis plus de 400 ans ».

Le stage valorise la réconciliation, le vivre-ensemble et la connaissance de soi. Tout en tissant des liens, les participants en apprennent davantage sur l’histoire, les croyances, les valeurs et les enjeux des Premières nations voisines, les Abénaquis et les Atikamekws. 

«Notre séjour a été une expérience de ressourcement, d’échanges et d’apprentissages. Nous avons eu la chance d’assister à des ateliers sur la trappe et la confection de capteurs de rêves. Cela m’a permis de faire des rencontres enrichissantes dont je me rappellerai », témoigne Corinne Leblanc, élève de 4e secondaire.

« Nous avons rencontré des personnes incroyables qui étaient très ouvertes à nous parler de leur culture, de leur histoire et de l’adversité à laquelle elles doivent faire face, encore de nos jours, en tant que membres des Premières nations », renchérit Estelle Bergeron, aussi élève de 4e secondaire.

« Le stage a été ponctué d’une multitude de rencontres avec des gens au savoir-faire immense, attachés à leur culture et enthousiastes à la partager », souligne de son côté Arnaud Depot, élève de 3e secondaire.

« Ces deux jours nous ont permis de grandir et d’apprendre sur la culture autochtone », conclut Andréa Tremblay, élève de 5e secondaire.