«Gravir sa vie»: pour mieux connaître AUSIRIS

RÉGIONAL. Le Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA) du Cégep de Victoriaville vient de mettre en ligne le tout premier épisode de « Gravir sa vie », un nouveau balado qui met en lumière le projet AUSIRIS.

Ce projet d’inclusion de sept jeunes adultes autistes au monde du travail dans le secteur agroalimentaire s’est amorcé en novembre 2022, grâce à un partenariat avec le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, le Centre de services scolaire des Bois-Francs, l’Institut national d’agriculture biologique (INAB) et le Service externe de main d’œuvre du Centre-du-Québec (SEMO), et au soutien financier de l’Agence de santé publique du Canada et du Conseil de recherches en sciences humaines, qui soutient également la production du balado.

À compter du mardi 30 avril, un nouvel épisode par semaine sera disponible sur la plateforme Baladoquebec.ca, la page YouTube du CISA et les autres plateformes de baladodiffusion chaque mardi, et ce, jusqu’au 11 juin prochain.

Au total, sept épisodes ont été préparés, fruit d’une collaboration entre l’équipe de recherche du CISA, dirigée par Jean-David Martel, l’enseignant-chercheur Martin Bernard, l’enseignante-chercheuse Geneviève Blais et Pierre-Luc Houde. C’est à ce dernier qu’a également été confié la réalisation du documentaire «Gravir sa vie – l’autisme et l’emploi», qui avait notamment pour objectif d’introduire la toute nouvelle série de balados et de capter l’essence du projet AUSIRIS.

Au menu des thématiques qui seront abordées : les origines du projet ; l’expérience Ausiris, vue et vécue par les participants au cœur du projet; l’autodétermination, un facteur incontournable de la démarche entreprise; l’importance de l’accompagnement; le rôle du personnel intervenant sur le terrain et la position des parents, déterminante dans le cheminement du jeune travailleur. 

En prime, la série des 7 épisodes se conclura par un épisode où seront rassemblés et exposés les principaux résultats issus de la recherche-action qui s’est déroulée au fil de 44 semaines de stage dans 3 milieux et 5 contextes (types de travail proposés) différents.

Qu’on soit touché de près ou de loin par l’autisme, qu’on soit issu du milieu de la recherche ou de l’intervention, qu’on soit à la recherche d’alternatives pour contrecarrer le manque de main-d’œuvre dans les secteurs agricole et agroalimentaire, tous y trouveront des éléments susceptibles de les éclairer sur les nombreuses facettes d’un tel projet d’inclusion socioprofessionnelle.

«  Notre objectif est de sensibiliser le public que lorsqu’on prend le temps de préparer chacune des étapes avec les jeunes personnes autistes, comme le choix du milieu et du type de travail à accomplir, la planification des tâches et une entrée en poste graduelle, les conditions sont réunies pour que l’expérience soit un succès. Nos personnes autistes, peu importe leur degré, si elles sont bien accompagnées, peuvent relever le défi : nous l’avons prouvé !  », indique l’enseignant-chercheur Martin Bernard, qui est lui-même papa d’une jeune fille autiste aux besoins particuliers.

Pour en savoir plus, il est possible de visiter la page associée au projet sur le site du CISA.