Une entreprise de Nicolet construira le Centre d’interprétation écomaritime

NICOLET. C’est un entrepreneur nicolétain qui aura l’occasion de construire le Centre d’interprétation écomaritime de Nicolet. Le contrat a été octroyé à Therrien Entrepreneur Général, dont les bureaux sont situés sur le boulevard Louis-Fréchette.

On se rappelle que l’appel d’offres lancé le 6 juin dernier par la Ville de Nicolet avait suscité de l’intérêt chez quatre soumissionnaires. Leurs offres ont été étudiées en fonction d’un système de pondération. Le meilleur pointage a été obtenu par Therrien, dont le prix s’élève à près de 568 000$. Il était aussi le plus bas soumissionnaire conforme.

Son mandat consistera, dans un premier temps, à démolir le chalet de service existant, pour ensuite s’attaquer à la construction du nouveau bâtiment, qui aura une superficie de 115 mètres carrés. Les travaux commenceront dans les prochaines semaines.

125 000$ plus cher

Au total, le projet d’implantation du Centre d’interprétation écomaritime coûtera 880 604$. En plus du bâtiment, le projet comprend l’installation d’éclairage, de panneaux d’interprétation, de caméras de surveillance, de mobilier urbain et d’un élément d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement, tel que l’exige la politique en vigueur. Les frais de financement des emprunts, de même qu’une portion d’imprévus s’élevant à 40 000$, sont inclus au budget.

Tout cela coûtera 125 000$ de plus que prévu au départ. «[Cette somme] supplémentaire est due principalement au fait que la main-d’œuvre est plus difficile à trouver ces temps-ci et que les matériaux de construction sont plus chers», expliquait la mairesse en séance publique, la semaine dernière.

Pour éponger l’écart, la Ville puisera à même ses surplus. Le règlement d’emprunt demeurera donc à 583 000$; un montant déjà approuvé. Les gouvernements du Québec et du Canada fournissent quant à eux 172 000$ en provenance de l’enveloppe globale mise à la disposition de la Ville de Nicolet pour le projet de réfection du parc écologique de l’Anse du Port, qui comprenait la réfection de la grande passerelle, complétée en 2018.