Une croissance marquée malgré la pandémie
La -Fondation des traumatisés -crânio-cérébraux -Mauricie-Centre–du-Québec a connu une croissance marquée malgré l’incertitude des derniers mois. Grâce à une aide financière de 72 000 $ du -Fonds de la sécurité routière, l’organisme a pu procéder à l’embauche de personnel pour la supervision des plateaux de travail à -Trois-Rivières, -Victoriaville et -Drummondville.
L’organisme a pour mission de permettre à des personnes traumatisées crâniennes déclarées inaptes au travail de se réaliser via des ateliers de travail adaptés à leur réalité, en plus d’offrir du répit à leurs proches. Cela leur permet, entre autres, de se valoriser, de socialiser et de briser l’isolement.
« L’argent a permis l’ajout de ressources en éducation spécialisée pour superviser les plateaux de travail. Ça demande une supervision pour que les opérations se déroulent bien. On travaille avec des gens qui ont une kyrielle de symptômes. On parle notamment d’anxiété, désinhibition, traits paranoïdes, etc. Le programme nous a permis de croître dans un contexte d’incertitude, en plus de maintenir nos acquis », soutient -Hugo -Robillard -Auger, directeur général de l’organisme.
À son arrivée à la -Fondation, il y a environ quatre ans, ce dernier était seul pour accomplir la tâche. Puis, il y a environ trois ans, l’organisme a embauché sa première ressource grâce au -Programme d’aide financière du -Fonds de la sécurité routière.
« Ça nous a servi de tremplin, mentionne M. Robillard -Auger. Pendant la pandémie, on a aussi fait appel au -Fonds d’urgence pour l’appui communautaire. Dans les derniers mois, on a été en mesure de faire d’autres embauches. On a maintenant quatre personnes pour superviser les plateaux de travail. »
Trois plateaux, 50 personnes
Au total, ce sont près de 50 personnes qui prennent part aux activités dans l’un des trois plateaux de travail. De ce nombre, plus de la moitié est inscrite à celui de -Trois-Rivières. « -On a un partenariat de longue date avec les -Rôtisseries -Ti-Coq pour l’ensachage des ustensiles. On en fait plus d’un -demi-million par année », précise M. Robillard -Auger.
À -Victoriaville, les participants font de l’étiquetage pour -Sel -Warwick -Inc. Et du côté de -Drummondville, l’organisme est toujours à la recherche de la perle rare avec qui établir un partenariat majeur. « -On fait aussi d’autres contrats dans l’année, comme du déchiquetage. Cette année, on a emballé des items pour des trousses de premiers soins. Le défi, c’est de trouver des contrats et des entreprises avec qui travailler. On est toujours à la recherche de partenaires », indique le directeur général de la -Fondation.
À chacun de ces plateaux, les participants travaillent en moyenne deux heures l’-avant-midi et une heure et demie l’-après-midi. « Ça fait la différence pour nos gens de travailler et de contribuer à la société. Ça les valorise et ça leur fait se sentir utiles », conclut -Hugo -Robillard -Auger.